Sans surprise, Mohamed Mouro a été intronisé, samedi, en début de soirée, nouveau président de l'ASMO, à l'issue d'une assemblée générale élective sereine et transparente. Le comité directeur et ses membres influents, que sont les Benamar, Oumamar et Baghor, ont ainsi intelligemment su redonner à l'ASMO une légitimité qui lui faisait défaut depuis plusieurs mois. Indice fort révélateur, cette assemblée a été entamée par la réhabilitation historique de trois figures emblématiques du club de M'dina J'dida et du football national que sont Bekhloufi, Bendida et Belahouel, réintégrés membres d'honneur de l'assemblée, laquelle comptera dorénavant 118 affiliés. Sur les 83 présents et les 78 votants donc, 75 ont plébiscité Mouro, qui sera désormais le successeur légal de Tayeb Mehiaoui, déchu par ses pairs. Dans son allocution, le tout nouveau patron des Vert et Blanc insistera sur le triptyque qui dictera sa conduite, à savoir “pérennité, stabilité et continuité”, affirmant d'emblée qu'il prendra ses responsabilités en se penchant “en premier lieu sur le passif des joueurs et du staff technique dont les situations financières seront régularisées”. L'entraîneur Mohamed Henkouche qui, en dépit de très défavorables conditions de travail et d'une rétrogradation inévitable, a réalisé un travail titanesque et sera ainsi reconduit dans ses fonctions, surtout qu'il a l'avantage de bien connaître la maison et la composante humaine de l'équipe. Ceci pour le volet technique. Pour ce qui a, par ailleurs, trait au volet administratif, Mouro a indiqué qu'il comptait renforcer son bureau par une demi-douzaine d'industriels et de chefs d'entreprise censés donner un plus au club, à l'image de Mustapha Benbrahim, Mokhtar Djaâfri, Mokhtar Bouzid, Ouarab Kamel, Saâdallah Lakhdar, Aouf Karim et autre Akeb Daoud Toufik. Une traditionnelle réunion post-élection avec les membres de l'actuel bureau directeur devait, enfin, se tenir hier ou, au plus tard, dans les 24 heures. A. Karim