Le consulat général de France à Oran rouvrira officiellement le 2 septembre 2007. C'est ce qu'a affirmé hier un communiqué émanant de ses services. «A compter du 2 septembre 2007, le service de l'administration des Français du consulat général de France à Oran sera ouvert du dimanche au jeudi de 8 h à 12 h sans rendez-vous et l'après-midi sur rendez-vous», souligne le communiqué. Ainsi, les wilayas d'Adrar, Béchar, Chlef, El Bayadh, Mascara, Mostaganem, Naâma, Oran, Relizane, Saïda, Sidi Bel Abbès, Aïn Temouchent, Tiaret, Tindouf, Tissemsilt et Tlemcen sont toutes englobées à la circonscription consulaire d'Oran. Les mêmes services informent les résidents français en Algérie, ayant effectué des demandes de passeport et de CNI à Alger, qu'ils «pourront les retirer directement à Oran à compter» de la date sus-citée. Les habitants de ces localités ne peuvent être reçus par les services consulaires d'Alger après le 31 août. «Après cette date, le consulat général de France à Alger ne sera plus compétent pour traiter les dossiers de personnes dépendant de la circonscription consulaire d'Oran». En ce qui concerne les visas, le communiqué précise que «les formulaires de demandes de visa sont disponibles sur le site de l'ambassade de France en Algérie». Pour les retraits de visas, les services consulaires soulignent qu'«ils se feront exclusivement sur rendez-vous» à Oran. Toutefois, le communiqué précise qu'à l'exception des demandes de «visas étudiants» ou de «visas Anaem (regroupement familial)», tous les autres dossiers seront systématiquement renvoyés sur le consulat général de France à Oran. Cette démarche française explique d'une manière forte la volonté de l'Elysée de mener une nouvelle politique envers Alger. En plus, à la suppression de l'autorisation préalable des pays européens de l'espace Schengen pour la délivrance de visas aux ressortissants algériens, les services consulaires français en Algérie ont décidé d'augmenter le nombre de visas d'entrée en France pour les ressortissants algériens. En outre, les mêmes services ont annoncé, par le passé, la réduction des délais de délivrance des visas à moins d'une semaine. A rappeler par ailleurs que trois cent cinquante mille Algériens se trouvent en situation irrégulière dans l'Hexagone. Le chiffre a été avancé par l'ambassadeur de France à Alger. Cette situation sème la peur dans les rangs des «clandestins» algériens, d'autant plus que Brice Hortefeux, le nouveau ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, a confirmé récemment le voeu de la France de reconduire aux frontières 5000 étrangers en situation irrégulière.