Le ratissage déclenché sur le massif d'Amjoudh se poursuit toujours. L'opération de ratissage déclenchée sur le massif d'Amjoudh commence à livrer petit à petit ses secrets. Déclenchée sur renseignements faisant état de la présence d'un groupe terroristes au nombre de 30 à 40 éléments selon certaines sources, ce ratissage, qui commence à s'inscrire dans la durée, a fait appel à d'importants moyens dont une couverture aérienne avec des hélicoptères de combat. Ces hélicoptères ont d'ailleurs pilonné intensivement les endroits suspects et survolé la zone avant de céder la place aux troupes au sol. Dès le départ, selon nos sources, trois terroristes ont été éliminés et trois autres capturés. L'un des terroristes capturés serait, toujours selon nos sources, l'émir de la sériat activant dans la région sud de la wilaya. Devant l'avancée des forces de l'ordre les terroristes se seraient, dit-on, réfugiés dans des casemates et autres cavernes existant depuis la guerre de Libération nationale. L'armée a ainsi pilonné tous les endroits suspects ces derniers jours et notamment des lieux proches de Bouhinoun et de Betrouna. Ces bombardements ont fait exploser des engins artisanaux qui ont ainsi mis le feu à ce massif. Un feu qui a mobilisé toutes les unités de la Protection civiles et qui ont eu bien du mal à maîtriser les foyers. Toujours est-il que les forces de l'ordre, restés sur place veillent au grain et font de sorte que d'éventuels fugitifs ne réussissent dans leur plan. Les populations des environs se plaignent surtout de la chaleur infernale qui a causé bien des tracas aux enfants en bas âge qui ont souffert le martyre. Les personnes âgées et les malades souffrent plus de ces chaleurs impossibles à supporter déjà par des personnes bien portantes. La Kabylie qui a vécu ces jours-ci un véritable enfer avec des feux allumés un peu partout à Takhoukht, dans le Djurdjura au-dessus de Tala Guilef dans la daïra de Boghni et ailleurs essaie de comprendre le but et l'objectif poursuivis par le ou les incendiaires. Contactés, les services de la Protection civile après avoir répondu que la personne qualifiée (cellule de la communication) était occupée revient une seconde fois pour affirmer «qu'il n'est pas possible de le voir pour le moment». Quel sens du service public. Et cela au lendemain de l'intervention du chef du gouvernement qui affirmait avoir donné des instructions pour que le ministre de la Communication reçoive la presse. Enfin et pour revenir au ratissage sur le massif d'Amjoudh, il est bon de préciser que les opérations se poursuivent et que les forces de l'ordre sont toujours sur les lieu.