Les besoins sociaux des citoyens ont largement augmenté. La vie est devenue chère car le pouvoir d'achat est en perpétuelle dégradation. Le chômage persiste. L'administration publique est instable en raison du statut d'intérimaire des directeurs de wilaya à l'instar de celui de l'éducation, de la santé, de l'emploi et de la formation professionnelle. Les nombreux conflits sociaux dans les différents secteurs d'activité tardent à connaître leur épilogue. Tous les signaux sont au rouge. Tous ces facteurs font que la rentrée sociale s'annonce des plus chaudes en dépit de la programmation aujourd'hui d'une bipartite dont les résultats risquent d'être loin de répondre aux attentes des travailleurs si on tient compte des déclarations des différents acteurs sociaux. «Tous les ingrédients d'une explosion sociale sont réunis si les pouvoirs publics ne répondent pas en urgence aux attentes des travailleurs», soutiennent la majorité des acteurs des différentes organisations sociales (syndicats, partis politiques, associations et autres représentants de la société civile). Une rentrée particulière sur le plan politique, notamment en raison de la tenue des locales en perspective. Si sur le plan politique, les acteurs chargés de la mission se font de plus en plus remarqués par leurs activités propres à leur formation, sur le plan syndical ce sont les préparatifs pour la mobilisation des travailleurs autour des revendications socioprofessionnelles des travailleurs de la Fonction publique, notamment sous l'égide de leur tutelle syndicale, le Cnapest, le Snapest, le CLA et le Snapap et le comité des retraités de la wilaya de Béjaïa. Par ailleurs, si les différents syndicats affiliés à l'Ugta attendent l'issue de la bipartite pour réunir leurs différents conseils de wilaya afin d'évaluer les résultats de cette dernière et agir en conséquence, du côté des syndicats autonomes qui activent principalement dans le secteurs de la Fonction publique, ces derniers se démarquent, d'ores et déjà, de cette énième bouée de sauvetage lancée par la Centrale syndicale.