La situation impose la réception de la quasi-totalité des projets en cours. La préparation de la rentrée scolaire 2002-2003 a été entamée depuis le deuxième trimestre de l'année en cours pour être au rendez-vous des échéances. A cet effet, le directeur de l'éducation de la wilaya de Sidi Bel-Abbes et son staff ont procédé à l'évaluation et à l'analyse de plusieurs points liés au secteur, les problèmes qui se posent à chaque rentrée et aussi comment relever le niveau scolaire dans la région. De nombreuses préoccupations ont été posées ayant trait au nombre d'élèves, à l'encadrement, aux cantines scolaires au cas où il y aurait un sureffectif, au ramassage scolaire, à l'achèvement du programme de construction d'infrastructures de l'éducation dans les délais fixés, mais aussi à des problèmes inhérents à certains établissements dans le secteur qui se dégradent au fil des années. Au cours de l'entretien accordé au journal L'Expression, récemment, M.Mouffok, secrétaire général de la direction de l'éducation de cette ville, nous dira: «La rentrée scolaire 2002-2003 verra l'ouverture d'un lycée polyvalent de 1.000 places au niveau du chef-lieu de daïra Telagh, deux CEM ainsi que six groupes scolaires dans les communes de Lantar, Bouaïche et Sidi Bel-Abbes.» Ce renforcement de structures pédagogiques sera accueilli avec satisfaction par les parents d'élèves de ces localités, surtout pour les élèves résidant dans les agglomérations situées au nord de la ville. Ces derniers ont poussé un soupir de soulagement, car ils ne seront plus contraints de se déplacer vers le quartier de Sidi Djillali, source de nombreux tracas, du fait qu'ils sont obligés de traverser quotidiennement la voie ferrée, avec tous les risques qu'elle présente. Selon ce responsable, le secteur de l'éducation au niveau de la wilaya présente des résultats satisfaisants. En revanche à Haï Sidi Djillali, les deux CEM seront surchargés du fait qu'il est situé à la périphérie nord de la ville et a connu depuis cette dernière décennie un processus d'urbanisation à la fois important et accéléré, et par conséquent les besoins en matière de scolarisation se sont accrus et accentués cette année. Par ailleurs, 1.500 logements sociaux ont été distribués. Ce qui suppose des enfants en plus à scolariser dans les trois paliers. Conscient du problème, M.Mouffok nous dira: «Cette situation impose la nécessité absolue de réceptionner la quasi-totalité des projets en cours dans le délai fixé ainsi que la recherche de moyens et de solutions pour assurer une prise en charge normale à la rentrée scolaire. Dans ce contexte, des mesures ont été prises tels l'extension des deux CEM, avec la construction de 12 salles de cours supplémentaires, deux laboratoires ainsi que deux ateliers et ce, pour accueillir les enfants des 1.500 logements. S'agissant des établissements de l'éducation qui se sont dégradés, une enveloppe financière a été dégagée dans le cadre du PRE (Programme de relance économique), destiné aux travaux de grosses réparations, de maintenance d'étanchéité, de chauffage, de réalisation de sanitaires, de vestiaires...»