Le directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, a affirmé, hier, en marge de la sortie de la 9e promotion de sortie d'agents de l'ordre à l'Ecole de police de Aïn Benian, que «les terroristes sont aux abois» pour expliquer la facilité des terroristes à commettre leurs attentats. Et d'ajouter: «En comme-ttant des attentats kamikazes, ils démontrent qu'ils ne savent plus comment se manifester.» Apostrophé sur le dispositif de sécurité adopté pour faire face aux attentats terroristes durant le mois de Ramadhan, Ali Tounis, sans être prolixe, a néanmoins révélé: «Vous serez surpris par le nouveau dispositif». Pour le patron de la Dgsn: «Chaque Ramadhan a son dispositif sécuritaire spécial.» Sur ce point, on apprend qu'au lendemain de l'attentat de Dellys, les forces de l'ordre ont décidé de renforcer leur présence autour des institutions étatiques, représentations officielles et commissariats d'Alger. Les mêmes sources avancent que les responsables de la Sûreté de la wilaya d'Alger ont tenu plusieurs réunions afin de tracer les grandes lignes «du plan sécuritaire pendant et après le mois de Ramadhan». D'ailleurs, le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a révélé que le gouvernement a pris des mesures plus strictes en prévision du mois sacré du Ramadhan pour déjouer toute attaque terroriste. Il a précisé à ce sujet que «des mesures sécuritaires ont été prises sans porter atteinte aux libertés des citoyens». Les mêmes sources ajoutent que le président de la République a présidé, à son retour de Batna, une réunion du Haut conseil de la sécurité pour étudier les opportunités à même de renforcer les mesures de prévention contre d'éventuelles attaques terroristes. Interpellé pour en savoir plus sur les déclarations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, mettant en cause certaines parties étrangères dans la vague d'attentats, Dahou Ould Kablia, ministre délégué aux Collectivités locales, s'est contenté de souligner que «le président a ses raisons».