L'affaire du fils de l'émigré enlevé au début du mois d'août dernier à Maâtkas, une localité située à une vingtaine de kilomètres au sud de Tizi Ouzou, vient de connaître son épilogue. La personne kidnappée a été libérée durant la soirée d'avant-hier, dimanche, aux environs de 21h près de la région de Boghni. L'otage, un jeune de 31 ans, aurait été relâché par ses ravisseurs après paiement d'une rançon de 350 millions de centimes que les kidnappeurs auraient exigée à sa famille. Par ailleurs, il y a lieu de préciser que les rapts sont devenus, ces derniers temps, monnaie courante en Grande Kabylie où l'on assiste continuellement à des enlèvements à travers les quatre coins de la wilaya. Deux jours auparavant, c'était l'ingénieur égyptien, exerçant dans le domaine des télécommunications à Tizi Ouzou, qui a été libéré après plus de deux mois de séquestration. Cela étant, l'inquiétude plane de manière permanente en Grande Kabylie en proie à ce genre de pratiques. Ainsi donc, il est utile de souligner que depuis le début de l'année en cours, l'on a dénombré pas moins de dix rapts dont la quasi-totalité a été enregistrée dans les localités du sud de la wilaya. L'on se rappelle, d'ailleurs, du commerçant kidnappé le 8 août écoulé à Tazrout, un village de la daïra de Draâ El Mizan, alors qu'il était en compagnie de ses amis qui n'ont pas subi le même sort. Après quelques jours de captivité, ce dernier a été relâché contre, sans doute, une somme d'argent. Toujours au sud de la wilaya, un entrepreneur a été également victime d'un acte similaire à Aït Yahia Moussa mais il sera libéré après un mois de séquestration, dans la ville des Issers, wilaya de Boumerdès.