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Une utopie à construire
DE L'ERRANCE IDENTITAIRE À LA NATION
Publié dans L'Expression le 13 - 09 - 2007

«La nation est une construction mentale séculaire. La nation peut être source de guerre si elle débouche sur le nationalisme. Ou, inversement, encourager les gens à se serrer les coudes dans les mauvais jours.»
Colette Beaune, professeur émérite d'histoire médiévale à Paris X
On dit souvent que l'identité s'affiche quand elle a besoin de parler. Il est possible d'imaginer qu'une grande partie de l'errance multidimensionnelle actuelle de l'Algérien est due, pour une large part, à son errance identitaire Nous n'avons pas voulu de mythes fondateurs à l'instar de toutes les nations qui se sont créée un mythe sur mesure. En France ce fut par exemple, Charlemagne qui, au passage, était empereur d'Occident et que l'on a toujours présenté comme français, alors qu'il est aussi allemand. Sa capitale Aachen a même été francisée -Aix-la-Chapelle- pour être plus présentable. En Algérie le pouvoir, dès l'indépendance, est allé chercher les mythes fondateurs en Orient, créant l'amalgame entre l'histoire et la religion. Ces mythes fondateurs, encore une fois, qui ne sont pas ceux de notre génie propre, ont été infligés au peule algérien. N'est-ce pas, en effet, le premier président de la République qui ne s'arrêtait de vouloir prouver son arabité?
Comment peut-on définir la nation? N'est-elle pas une conséquence de l'identité ou des identités des peuples? Quel est alors, le poids de la langue? Pour Onésime Reclus, ardent promoteur de l'aventure coloniale française, «Il n'y a plus de races, toutes les familles humaines s'étant entremêlées à l'infini depuis la fondation du monde. Mais il y a des milieux et il y a des langues. Un ensemble de conditions physiques: sols, climats, vents, pluies, soleil, mariage de la terre et de la mer ou divorce entre l'une et l'autre, a fait d'un confus brassement de ´´races´´ des peuples parfaitement distincts». Dès qu'une langue a «coagulé» un peuple, tous les éléments «raciaux» de ce peuple se subordonnent à cette langue. C'est dans ce sens qu'on a dit: la langue fait le peuple (lingua gentem facit).
Les mythes fondateurs
Il faut bien en convenir, nous ne savons pas quelle langue est celle de l'Algérien. Pour Abderrezak Dourari, professeur des sciences du langage, à l'université d'Alger, qui a identifié le malaise linguistique et identitaire en Algérie: «Les études ayant trait aux langues et cultures populaires en Algérie ont longtemps été frappées d'interdits sous divers prétextes liés aux étapes historiques que notre pays a traversées. Par moments, c'étaient des considérations d'ordre tactique qui étaient invoquées ou des considérations liées à «l'unité nationale menacée» ou la diversion par rapport à la réalisation prioritaire d'un projet socioéconomique.(1)
Toute nation se construit par la perpétuation d'une histoire «épopée» qui repose bien souvent sur des mythes. Pour rendre compte des hésitations de toute nation qui veut écrire son histoire, écoutons Colette Beaune, professeur émérite d'histoire à Paris X: La France n'est pas née en un jour! Elle s'est bâtie au gré des conquêtes, des soubresauts dynastiques. Au IVe siècle, à la suite des invasions franques, des populations germaniques s'installent en Gaule. Elles forment des royaumes qui vont être réunis par Charlemagne, après son couronnement, en 800. C'est l'Empire carolingien qui englobe pratiquement toute la chrétienté latine. En 843, l'empire est divisé en trois, lors du traité de Verdun. Les fils de Louis le Pieux reçoivent chacun leur part: Charles le Chauve obtient la Francia occidentalis, à l'ouest; Lothaire, qui laissera son nom à la Lorraine, la Francia media; et Louis le Germanique hérite de la Francia orientalis. Les rois commandaient des histoires officielles, élogieuses et dithyrambiques, que l'on appelait Les Grandes chroniques de France. Les dynasties royales et le peuple étaient censés descendre de Francion, qui serait venu de Troie, via le Danube, puis le Rhin, avant d'arriver à Paris. Clovis aurait donc eu un ancêtre en Asie mineure! Au Moyen Age, il était plus glorieux de venir d'ailleurs...A la Renaissance, on redécouvre qu'il y avait des peuples sur place quand sont arrivés les Francs: en l'occurrence, les Gaulois. Les Francs étaient bel et bien des immigrés venus il y a très longtemps pour fonder Paris, puis le royaume. C'est seulement à partir de la IIIe République que l'on a commencé à célébrer la nation comme étant composée de Gaulois blonds et moustachus.(2)
Bien qu'ils aient pour la plupart dépassé le cadre étroit de l'Etat-nation, la même inquiétude quant à l'idée de nation étreint les Européens. Le débat est toujours d'actualité L'Europe -une nation des citoyens ou un patchwork des minorités?- Le 28 mai 2001, le Premier ministre, Lionel Jospin, tint un discours sur l'unification européenne, il déclarait: «Jusqu'à présent, les efforts de l'Union s'étaient concentrés sur la création d'une union économique et monétaire. Mais il fallait, aujourd'hui, une perspective beaucoup plus vaste si l'on voulait éviter que l'Europe ne devienne qu'un simple marché entravé par les mécanismes de la mondialisation. L'Europe, nous disait Jospin, est plus qu'un marché, c'est un modèle de société qu'il importe de poursuivre». Que signifie alors modèle européen de société? Pour le philosophe Jurgen Habermas: Un Etat fédéral sur un plan européen, composé d'Etats-nations, serait quelque chose de radicalement neuf - même par rapport aux Etats-Unis qui sont une société multiculturelle d'immigrés. Le modèle européen de société est la nation républicaine des citoyens. La puissance économique d'une Europe unie est la condition nécessaire de son intégration en tant que nation des citoyens (Staatsbürgernation). Ce «plus» pourrait se manifester dans l'identité de l'Europe en tant que nation de citoyens. Celle-ci serait la poursuite du processus de la formation des Etats-nations européens du XIXe siècle, mais aussi qualitativement quelque chose de nouveau. Mais lorsque l'on considère la formation des Etats-nations européens, il apparaît qu'il n'existait pas non plus de peuple national français ou allemand avant qu'il n'y ait d'Etat-nation. La construction de l'identité nationale s'est fait en interaction avec celle des Etats-nations. Ce n'est que par elle qu'a grandi la solidarité citoyenne qui garantit la cohésion des sociétés nationales. Cette «formation identitaire» réalisée par l'école, le service militaire, la rhétorique nationale, l'écriture de l'histoire nationale et les symboles nationaux s'effectua pour l'essentiel après la constitution politique et territoriale des Etats-nationaux. Habermas écrit: «Si cela est exact, il n'y a pas de raison de penser que la formation d'un tel type de solidarité citoyenne doive s'arrêter aux frontières de l'Etat-nation». Il faudrait que naisse quelque chose comme un patriotisme constitutionnel (Verfassungspatriotimus) européen.(3).
Nous venons de voir comment l'Europe des Nations est en train de se construire, en faisant participer les citoyens qui ont droit au chapitre. Qu'en est-il du problème de l'identité dans le monde arabe? Pour Leïla Rizk, directrice de recherche: L'idée d'un antagonisme intrinsèque entre monde arabe et diversité culturelle est malheureusement bien enracinée dans les opinions publiques mondiales. Certains Occidentaux, ignorant presque tout de l'Islam et de la complexité du monde arabe, fondent leur appréhension sur une théorie qui a fait fortune, celle du «conflit des civilisations» qui, malgré son imposture, véhicule des idées préconçues renforçant chez eux, l'option d'une intolérance inhérente à l'Islam.(4)
«Les sociétés arabes sont riches d'une grande diversité, legs d'invasions et de conquêtes multiples qu'elles soient européennes, ottomanes ou arabes. Le culturel ne peut donc être dissocié du politique dans le monde arabe contemporain, car les effets induits par la création de l'Etat d'Israël, et plus récemment de la mondialisation, dont principalement les tensions religieuses, ont soulevé une tourmente difficile à endiguer qui brouille la donne et pose les problèmes en termes d'identité. De plus, l'ambiguïté de la communauté internationale face au conflit israélo-palestinien et à sa persistance tout aussi coupable, mais aussi la pesante ingérence du religieux dans le politique sur la scène mondiale ont conduit les Arabes à se réfugier dans un repli identitaire avec un refus de l'autre, cet autre étant forcement l'agresseur. Ce repli, alimenté par un sentiment persistant d'impuissance, s'exprime en un fondamentalisme religieux qui met, notamment, en garde contre l'invasion culturelle occidentale, exhortant le rejet des modèles exogènes et menaçant pour l'avenir, le libre accès d'une grande partie des citoyens des pays arabes à la diversité culturelle mondiale».(4)
Une construction collective
Beaucoup d'Etats ont négligé la construction de l'Etat au profit de la construction d'une nation par une politique d'assimilation qui peut aller d'une assimilation clémente à forcée. Dans le cas de l'Europe, l'assimilation, bien que clémente, n'en est pas moins contraignante, car l'octroi de la nationalité exige des populations maghrébines, africaines ou asiatiques de s'adapter à des cultures dominantes qui s'avèrent, tout compte fait, profondément enracinées dans la tradition chrétienne et si différentes des leurs. L'expérience de certains Etats arabes, selon Ghassan Salamé, souvent mal enracinés, fragilisés, en mal de légitimité démocratique, n'ayant pas réussi à se muer en nations et à se doter de mythes particuliers nécessaires à leur cohésion sociale, a vu trop souvent le régime en place manipuler la raison d'Etat pour se légitimer et se présenter comme porteur d'un mythe fondateur que ce soit l'arabisme, l'islamisme ou autre.(5). Les pays arabes ont tenté de se construire une identité arabe collective avec comme principaux ingrédients, l'Islam et la langue arabe. Alors que l'identité culturelle d'un pays est une construction collective dont l'évolution se fonde sur l'intégration et l'interaction d'éléments et non par leur exclusion, les Etats sont intervenus dans ce processus par le biais du politique en déterminant l'identité nationale, la figeant dans le temps et enfermant les individus dans un schéma unique, contribuant ainsi à creuser le piège de la dilution de l'identité individuelle dans l'identité collective.
C'est ce qui est arrivé en Algérie à l'indépendance. «Nous sommes arabes! arabes! arabes!», répétait à l'envi le président Ben Bella, balayant d'un revers de main trente-deux siècles d'histoire. L'identité d'un peuple, comme le souligne Edward Saïd, pour toute l'identité humaine, n'est ni naturelle ni stable mais résulte d'une construction intellectuelle, reposant sur l'élaboration d'oppositions et de différences entre «nous» et les autres, chaque époque et chaque société recréant ses propres autres. Et si les colonisateurs ont élaboré un système discursif pour maintenir leur hégémonie sur l'autre, l'identité du plus faible pourrait aussi se déterminer implicitement par rapport au colonisateur ou en contre, dans un jeu de représentations en miroir et où le discours sur l'autre fait partie intégrante de sa propre culture matérielle.(4)(6)
Cette analyse décapante de Ghassan Salamé et d'Edward Saïd explique merveilleusement la situation de l'Algérie. De plus, on s'accorde à penser que l'identité d'un homme et d'une société se fonde sur une conscience historique.
La conscience d'une histoire commune peut permettre d'imaginer un avenir commun. Comme l'avait déjà souligné E. Renan, la volonté de vivre ensemble nécessite une certaine capacité d'oubli, question qui n'est pas sans rapport avec celle de la repentance.
La construction identitaire se nourrit de ces trois éléments que sont: le temps, la raison et l'espace, avec pour valeurs de référence: l'universel et le particulier.
La malvie actuelle, l'errance identitaire, voire existentielle, est due pour une grande partie à ces cent trente années de martyre de déni des attributs de la dignité humaine. Une guerre atroce eut lieu, elle fut sans pitié. «On a falsifié l'Histoire, pense le regretté M'hamed Yazid. On a inventé, afin de le gérer, un passé virtuel servant les intérêts de la clique au pouvoir. Ce système perdure. Ceux qui sont aujourd'hui à la tête de l'Etat et qui parlent de démocratie et de liberté d'expression ont toujours été contre les libertés. Avec le recul, je constate qu'en 1962 nous avons acquis une nationalité, mais pas le droit à l'exercice de la citoyenneté».(7).
Dès l'indépendance ils se pressèrent au chevet d'une Algérie exsangue d'une lutte sans merci. De force on voulut lui faire retrouver sa pureté originelle en l'arrimant à une métropole moyen-orientale au nom d'une «açabya mythique» à laquelle seuls les Algériens dans leur grande naïveté y croient. Les «autres», pensèrent que le salut viendrait de l'Occident et continuent à penser benoîtement qu'il veut notre bien. «On parle aujourd'hui, écrit M'hammed Yazid, des grands échecs de l'Algérie, économique, politique, etc., mais on oublie l'échec culturel. Tout ce qui s'est produit en Algérie sur le plan culturel s'est produit contre le pouvoir. Pour lui, ce qui compte, ce n'est pas la compétence, la capacité d'innovation ni même le patriotisme, mais l'allégeance en échange de privilèges et de faveurs. Notre système n'est pas bâti sur une adhésion de masse ni sur des forces politiques organisées».(7).
Dans plusieurs articles et écrits, j'ai insisté particulièrement sur le désarroi identitaire entretenu savamment par les stratèges occidentaux pour entretenir la tétanisation des peuples fragilisés par des interférences de toute sorte. (8). La fragmentation est tellement importante qu'il suffit d'interroger les jeunes, d'où ils viennent, chacun s'identifie à son quartier, sa ville, sa région: Je suis de Bab el Oued, je suis de Soustara, je suis de l'Est, de l'Ouest. Personne n'a été instruit à penser qu'il est avant tout Algérien. La même errance poursuit ceux qui se prétendent Berbères, et ceux qui se disent Arabes. Nous sommes, d'ailleurs, les seuls à ne pas être fiers d'être Algériens. Quand on interroge un habitant d'Egypte, il est avant tout de «Misr Oum Eddounia». Comment alors, l'Algérie devra-t-elle se frayer un chemin et définir un cap? L'un des chantiers les plus nobles et prioritaires est celui de la reconstruction de l'école en acceptant un vrai débat pour enfin savoir quels sont les enjeux à considérer. Il nous faut, sans plus tarder, refaire le brassage, le service national constitue, à n'en point douter, une autre école de citoyenneté. Une société apaisée pourra alors, se protéger culturellement, pourra aller vers le progrès avec l'assentiment de tous ses enfants sans exclusion aucune. A cette jeunesse qui a perdu ses illusions, redonnons l'espoir.
1.Abderrezak Dourari «L'Algérien ne maîtrise aucune langue!» Le Soir d'Algérie 19/08/2007
2.Colette Beaune: «La France n'es pas née en un jour». Propos recueillis par Marcelo Wesfreid
3.http://www.ofaj.org/paed/texte/europe_mythe/europemythe22.html
4.Leïla Rezk:Les enjeux de la diversité culturelle au Nord et au Sud monde arabe et diversité culturelle. Les Dix-huitièmes Entretiens du Centre Jacques-Cartier Lyon, 5 décembre 2005
5.Ghassan Salamé. -Appels d'empire: ingérences et résistances à l'âge de la mondialisation. Ed. Fayard, 1996, p98-105.
6.Edward Saïd. L'orientalisme: l'Orient créé par l'Occident, Paris Seuil 1997.
7.M'hammed Yazid «On a falsifié l'Histoire» propos recueillis par Baya Gacemi L'Express du 31/10/2002
8.Chems Eddine Chitour «Mazal L'espoir». Le Quotidien d'Oran Juillet 2002.


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