La guerre contre le terrorisme est également la lutte contre les idéologies de haine et de répression. Depuis les attentats du 11 septembre 2001 à New York, la coopération militaire et sécuritaire entre l'Algérie et les Etats-Unis n'a cessé de se renforcer, selon l'ambassadeur des Etats-Unis à Alger, Robert Stephen Ford. «La coopération sécuritaire entre nos deux pays avance a pas sûrs», a-t-il déclaré lors de son passage sur à la télévision qatarie Al Jazeera. Cette réaffirmation intervient au moment où il y a une nette recrudescence des actes terroristes en Algérie, revendiqués par Al Qaîda Maghreb. Rappelant l'engagement de son pays dans la lutte antiterroriste, M.Ford a insisté sur cette coopération avec l'Algérie pour extirper la menace terroriste dans la région du Maghreb et dans le monde. Après six années de lutte acharnée, les Américains se sont rendus compte que la guerre contre le terrorisme ne se résume pas à un conflit militaire: c'est également la lutte contre les idéologies de haine et de répression. Une lutte qui a porté ses fruits, à en croire la sous-secrétaire d'Etat américaine à la diplomatie publique et aux affaires publiques, Mme Karen Hughes. Le soutien apporté à la tactique des terroristes s'est amoindri dans 7 des 8 pays où la population est en grande partie musulmane et qui font l'objet de sondages depuis 2002 dans le cadre du «Pew Global Attitudes Project», a écrit M.Hughes dans un article paru cette semaine dans le quotidien Washington Post. «Les terroristes ne sont pas des musulmans» et «Non au terrorisme; ne touchez pas à mon Algérie», a commenté cette ex-conseillère du président Bush, suite aux marches en Algérie contre le terrorisme après les attentats de Batna et de Dellys, l'ex-conseillère du président Bush. Les terroristes membres de ce réseau assassinent ceux qui sont d'un avis différent du leur, y compris des musulmans. M.Hughes a noté un grand recul de la popularité de Ben Laden et du soutien dont il jouissait dans les pays musulmans. L'article du Washington Post rapporte également que l'établissement World Public Opionion.org a trouvé en avril qu'une grande majorité de personnes en Egypte (88%), en Indonésie (65%) et au Maroc (66%), partageaient le même avis, à savoir que «les groupes qui se servent de la violence à l'encontre de la population civile, telle Al Qaîda, violent les principes de l'Islam, car celui-ci interdit le recours à la violence», rédactrice de l'article note que les activités croissantes d'Al Qaîda sur l'Internet en matière de propagande «glorifient la violence et cherchent à exploiter les griefs de la population locale». En revanche, indique-t-elle, «les programmes de diplomatie publique des Etats-Unis s'adressent aux jeunes d'une façon constructive et ont trait notamment à l'enseignement de l'anglais, aux échanges éducatifs, à la musique et au sport».