Trois questions à Son Excellence l'ambassadeur du Canada, Robert Peck, avant son départ. Comment vont évoluer les relations algéro-canadiennes dans le contexte actuel des relations internationales? D'abord, l'Algérie est un des plus grands partenaires commerciaux en Afrique et au Moyen-Orient, ce qui est très important pour nous. Depuis longtemps, il existe une présence canadienne en Algérie à travers de grandes sociétés, mais depuis plusieurs années on voit aussi de nouvelles entreprises qui s'installent, comme Bombardier Aéronautique. L'ouverture de la ligne directe Alger-Montréal témoigne aussi de la passerelle qui existe entre nos deux communautés. Je crois qu'il y a également une volonté qui existe à un haut niveau de voir une relation plus importante dans le commerce et à l'échelle politique. Le Canada n'a jamais quitté l'Algérie, même dans les pires années. Le Canada est bienvenu et détient une image très positive, notamment grâce à l'expertise de ses entreprises. Les perspectives sont très positives, il y a toujours des choses à faire. De nouveaux projets vont-ils voir le jour en Algérie? Effectivement, plusieurs projets d'investissement sont prévus, dans le secteur pétrolier mais pas seulement. Le Canada a intérêt à investir ici, et des projets sont à l'étude. Un dernier mot: une impression sur l'Algérie? Je suis fier du choix que j'ai fait en venant ici. L'hospitalité et l'accueil des Algériens m'ont beaucoup touché. Je quitte ce pays avec regret, et beaucoup d'émotion. Je vais toujours être au fait de ce qui se passe, et essayer de continuer à apporter ma contribution à ce pays.