L'armée poursuit son offensive contre les dernières poches terroristes. Exploitant des renseignements obtenus à la suite des aveux d'un repenti, qui s'est rendu, en début de semaine aux services de sécurité, les éléments de l'Armée nationale populaire ont réussi à mettre hors d'état de nuire, pas moins de 14 terroristes aux lieudits Zitoune et Mizale, situés à deux kilomètres à l'ouest du chef-lieu de la wilaya de Tébessa. L'opération déclenchée mercredi dernier a permis également aux services de sécurité chargés de la lutte antiterroriste, de capturer sept autres éléments, dont l'un était grièvement blessé. Des sources sécuritaires ont précisé que le terroriste blessé a reçu les soins nécessaires. Malheureusement, lors de la même opération, un officier a trouvé la mort, alors qu'un soldat a été blessé. Aussi, la ville de Tébessa, a vécu au rythme des bombardements durant plus de 48 heures. L'artillerie lourde est intervenue pour cibler les zones suspectées abriter des terroristes. Déployant de gros moyens humains et matériels, les forces de sécurité ont, dans leur action militaire, usé d'une grande diplomatie pour convaincre les terroristes terrés dans une casemate de se rendre. Les injonctions des services de sécurité n'ont pas trouvé d'échos favorables et c'est avec des tirs nourris que les terroristes ont répondu. L'ANP agissant en conséquence, marquera cette opération avec un grand succès, qui s'est soldé par l'élimination définitive de 14 éléments et la capture de 7 autres. Suite à leurs interventions spectaculaires, les forces héliportées qui coordonnaient le développement de l'opération avec les militaires sur le terrain, ont détruit cinq casemates qui semblaient contenir des vivres. A la tête des groupes armés à l'Est, affiliés au Gspc présumé branche d'Al Qaîda, un certain Yahyaoui Abdelaâli, alias Younès abou El Hacen, le sinistre, comme nous l'avons signalé dans nos précédentes éditions avait tenté de réunir ses troupes pour une assemblée régionale. Sa tentative subira un échec total, suite à une opération de ratissage qui a permis la neutralisation de pas moins de trente éléments dont des étrangers de Tunisie, Maroc et Libye. Cette perte ne sera pas sans conséquences pour le Gspc qui tente derrière le «logo» d'Al Qaîda au Maghreb islamique de survivre à un saignement engendré par des redditions et des guerres internes pour la «ghanima».