Parti pour organiser la période transitoire de 45 jours, le directoire désigné déjà précipitamment par la DJS en mettant à sa tête un cadre de la direction, alors qu'il devait d'abord recevoir l'aval de l'assemblée ou de l'exécutif, suite à la démission du président du club sportif amateur de l'USM Blida, a outrepassé ses prérogatives en se donnant un prolongement à la tête du CSA. Il faut, en effet, comprendre que la dernière élection qui a lieu au sein du club blidéen concernait la seule section football (c'est Mustapha Ferroukhi qui en a été l'élu) alors que l'association sportive se trouve toujours sans président depuis le départ de Mohamed Zahaf. Et l'USMB, ce n'est pas que le football mais 10 autres sections. Des membres de l'assemblée qui ont constaté ces agissements contraires à la loi, se sont présentés à notre bureau pour dénoncer ce fait accompli et ces combines. Les membres du CSA, convoqués pour une assemblée générale extraordinaire devant élire une commission de candidature en vue de préparer l'élection d'un nouveau président en remplacement du président du CSA, démissionnaire, Zahaf Mohamed, ont été, en effet, surpris du changement dans l'ordre du jour. Au lieu de cela, ils ont été conviés à accorder un quitus pour prolonger le mandat du président du directoire qui se comporte comme un président élu et en agissant en tant que tel. Deuxième anomalie constatée sans aucun respect pour la réglementation, le président du directoire, M.Benhadja, a annoncé avoir signé un contrat programmé à la DJS en lieu et place d'un président élu sans même consulter le bureau exécutif et sans passer par l'assemblée générale. Ce contrat-programme donne lieu à une première tranche de la somme allouée de façon arbitraire entre les sections en écartant, celles qui ont refusé de marcher dans la combine et demande à ce que les choses se déroulent selon les textes pour permettre au club de retrouver sa sérénité. De même, il a été constaté l'absence d'un huissier de justice et d'un représentant officiel de la tutelle pour veiller au respect de la réglementation. En dépit de la protestation de certains membres présents exigeant l'élection d'une commission de candidature préparatoire et la tenue d'une assemblée élective pour élire un nouveau président, le directoire a maintenu sa manoeuvre illégale pour continuer à gérer les affaires du CSA au lieu et place d'un président élu. Les protestataires se demandent pourquoi le directoire, dont la mission est arrivée à terme, cultive le flou pour se maintenir, ce qui ne règle pas les problèmes et complique une situation déjà pénible pour le football et pour les autres sections. Maintenant, quelle va être la réaction de la tutelle et de l'APC qui ont refusé de débloquer les subventions par la faute d'un président élu? La DJS vient d'annoncer la tenue d'une assemblée générale élective dans les 15 jours, mais force est de constater que le flou persiste toujours.