Le club des Criquets est dans une place qui ne lui permet aucun écart. «Maintenant, la victoire et rien que la victoire», a déclaré le président du CABBA, Hamid Aïdel, qui commence, sérieusement, à s'inquiéter de l'avenir de son équipe en division1. Cela après 8 rencontres qui ont donné le bilan d'une seule victoire, trois nuls et quatre défaites. Un bien maigre résultat pour une équipe censée jouer les trouble-fêtes en championnat, après le recrutement conséquent opéré durant l'intersaison. «Cette fois la faille doit être trouvée par le staff technique. Maintenant nous n'avons qu'une seule alternative, celle de gagner à domicile ce lundi face à Chlef. Je me suis bien fait comprendre par le staff technique et par les joueurs. Il est inadmissible de perdre des matchs face à des équipes qui ont des problèmes financiers et avec leur environnement, alors que le CABBA a, pratiquement, tous les atouts en main pour faire une bonne saison. La patience du comité directeur et des supporteurs a des limites», a déclaré Aïdel. Il redoute, cependant, le match d'aujourd'hui contre l'une des meilleures équipes du championnat. Il estime que ses joueurs sont capables de «réagir comme ils l'ont fait contre Sétif». Le président du club bordjien a mal accepté la défaite de jeudi dernier contre le NAHD, un match disputé à huis clos et «qui était largement à la portée des joueurs du CABBA». L'équipe a bien tourné à Alger, mais l'attaque, comme toujours, pose un sérieux problème. Elle n'arrive vraiment pas à démarrer. Depuis le début de la saison, la défense et le gardien Kial supportent la charge de toutes les rencontres et le second nommé a, à lui seul, sauvé de nombreuses situations qui auraient pu tourner au vinaigre. L'entraîneur du club bordjien, Abdelkrim Benyellès, a, lui aussi, indiqué que ses joueurs doivent réagir alors que son président crie, simplement, victoire. Seulement, Benfissa, le gardien chélifien, et ses coéquipiers occupent la quatrième place du championnat et veulent bien récupérer les deux points perdus face au CRB, jeudi dernier. Il n'en demeure pas moins que l'attaque bordjienne peut affirmer le contraire, comme l'a souligné Merouane Kial: «C'est maintenant ou jamais de se faire pardonner par les supporteurs. On ne pourra le faire que par une victoire et uniquement une victoire, sinon bien des fusibles vont sauter.» Cet après-midi, donc, à Bordj Bou Arréridj, la fin du match entre le CABBA et l'ASO pourrait nous valoir bien des surprises.