Une rencontre autour de la production musicale, de la création et la distribution du disque a eu lieu, hier, au centre Aïssa-Messaoudi de la Radio nationale. Le directeur général de l'Union des radios arabes, M.Salaheddine Maâoui, accompagné du directeur de l'Entv, M.Hamraoui Habib Chawki, et de M.Nobli Fadel, grand compositeur et commissaire du Festival de la chanson arabe, ont animé lundi après-midi un point de presse au siège de la télé, pour dévoiler le programme de la 13e édition de cette manifestation placée sous le patronage du ministère de la Culture et chapeautée par «Alger, capitale de la culture arabe». Un événement qui coïncide aussi avec la commémoration du 45e anniversaire du recouvrement de la souveraineté de la radio et télévision algériennes ainsi que les festivités de l'anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale. «Je suis heureux de donner le coup d'envoi de ce festival, qui fait partie des activités culturelles importantes de l'Union des radios arabes, en collaboration cette année avec la télévision algérienne», dira M.Maaôui. Et de souligner: «Notre but est de développer la production nationale arabe en favorisant les échanges entre les différents canaux arabes ainsi que l'encouragement de la création de la chanson télé arabe.» Et de renchérir: «Cette session se singularise par une participation honorable des pays arabes et se présente sous de bons auspices. Elle connaîtra assurément du succès eu égard à la qualité des 13 pays participants et celle des membres du jury.» L'ouverture qui a eu lieu, lundi soir, au Complexe olympique Mohamed-Boudiaf et diffusée en direct par la télévision algérienne, a été animée par des chanteurs algériens avec une participation de marque, en la personne de la chanteuse mauritanienne Maâlouma Bent El Midah. Aussi, au programme de ce festival, outre des concerts musicaux de pays tels que la Tunisie, le Bahreïn, le Yémen, la Jordanie, le Soudan et l'Algérie, il y a eu une conférence autour de la production musicale arabe. Celle-ci, animée hier au centre Aïssa-Messaoudi de la Radio nationale, a rassemblé une foule de chercheurs et artistes arabes dont Hmida Ayachi, Abdelkader Bendaâmach, chercheur en musique et responsable au département musique au sein du commissariat de «Alger, capitale de la culture arabe», Anoud Elmaalika, de la société Iwa du Liban, Mohamed Ghouanama, professeur universitaire en Jordanie, Tijani Hadj Mousseni, conseiller au ministère de la Culture et du Sport dans la République du Soudan et la Tunisienne Sonia Moubarek. Tout en déplorant l'absence de programmes communs, lesquels demeurent l'un des voeux de l'Union des radios arabes, M.Salaheddine Maâoui a encore indiqué que cette conférence, qu'a abritée hier le club de la Radio nationale Aïssa-Messaoudi, aura eu aussi à débattre des questions inhérentes à la chanson arabe et aux sociétés de diffusion. La soirée du 1er Novembre sera retransmise en direct à la télé, où des prix seront distribués aux lauréats, à l'issue de ce festival, dont le Microphone d'or qui sera décerné au premier lauréat. Un prix d'une valeur de 4500 dollars US que le chanteur partagera avec l'auteur des paroles et le compositeur de la musique, indique-t-on. Pour sa part, M.Nobli Fadel a dévoilé les conditions de participation à ce festival-concours. «Le participant devait avoir moins de 35 ans. L'arabe classique ne veut rien dire. Il faut certes chanter en arabe soutenu pour que tout le monde comprenne mais l'essentiel c'est le contenu chanté, la mélodie et l'émotion qui vont avec.» Prenant également la parole, M.Hamraoui Habib Chawki invitera, notamment les distributeurs et responsables de maisons de disque ainsi que la famille artistique en général à prendre part à cette manifestation afin d'assurer une bonne réussite à ce festival de la musique arabe.