Par crainte de sombrer dans le chaos et pour prévenir d'éventuelles épidémies, l'Algérie a prévu une enveloppe de 168 milliards de centimes pour l'année 2008. Les scientifiques et les spécialistes sont catégoriques: en raison des brusques changements climatiques, des espèces vivantes vont disparaître sur terre dans les décennies à venir. Et parmi ces espèces, il y a l'homme. Vagues de chaleur et de froid, inondations, sécheresses, incendies, maladies transmises par des insectes. Toutes ces maladies et ces catastrophes naturelles sont dues aux bouleversements du climat. Le mieux est de prévenir maintenant que la sonnette d'alarme est tirée. L'homme commence à prendre place au centre des débats. Le dépassement des facultés d'adaptation du corps humain aux variations climatologiques, l'absence de l'harmonie entre l'homme et son milieu, vont donner naissance à de nouvelles pathologies qui pourraient entraîner la perte de l'espèce humaine sur la planète Terre. Une étude sur l'évaluation des risques engendrés par le changement climatique, effectuée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), indique que «les risques pour la santé, entraînés par les conséquences négatives du climat sont très importants, de grande ampleur, présents dans le monde entier et qu'ils seront difficiles à inverser». L'Algérie comme tous les pays émergents, par crainte de tomber dans le chaos, a réservé une enveloppe de 168 milliards de centimes pour l'année 2008, pour prévenir d'éventuelles épidémies. Les Nations unies, conscientes du danger qui guette l'humanité dans sa totalité, a fait établir un rapport de 570 pages par 390 experts. Ses conclusions sont des injonctions sans équivoque aux dirigeants du monde pour que la défense de l'environnement figure parmi les décisions prioritaires. «Les besoins se sauraient être plus urgents et la période ne saurait être plus opportune (...) face aux défis auxquels nous sommes confrontés, pour agir maintenant afin de garantir notre propre survie et celle des générations à venir», écrit le Pnue (Programme des Nations unies pour l'environnement). La question de santé publique mondiale doit être prise au sérieux. «Nous devons placer la question de la santé publique au coeur du débat sur les changements climatiques», a déclaré le Dr Margaret Chan, directrice-générale de l'OMS, et d'enchaîner: «Ceci comprend la mobilisation des gouvernements et de tous les acteurs afin qu'ils coopèrent pour renforcer le suivi et le contrôle des maladies infectieuses.» souligne le Dr Julie Gerberding, directrice du Centre fédéral épidémiologique des Etats-Unis (CDC). Et d'ajouter que «la santé et l'environnement sont étroitement liés». De ce fait, l'homme doit veiller à ce que la nature soit clémente et assure un milieu de vie serein aux générations futures. «En raison de cette interdépendance, (entre environnement et santé) il est conséquent et important d'analyser longuement les risques potentiels des solutions environnementales sur la santé», conclut-elle. Si nous ne prenons pas les mesures adéquates dès aujourd'hui, pour sauver notre vieille planète, le risque d'extinction ne serait qu'une résultante de la paresse humaine. Les maladies sont très complexes et très nombreuses; la dengue, le paludisme, l'encéphalite virale, le choléra et les épidémies de légionelloses, sont des maladies anciennes, ennemis ravageurs de l'être humain, qui renaîtront de leurs cendres, juste pour éliminer ce qui restera de l'humanité.