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Un palliatif aux carences
COURS DE RATTRAPAGE A ANNABA
Publié dans L'Expression le 30 - 03 - 2002

Depuis quelques années, ce phénomène a tendance à se généraliser.
Qui des parents d'élèves scolarisés dans le moyen ou le lycée n'a pas eu recours à cette pratique sans en mesurer la portée exacte?
Avec le cours de la vie qui prend des proportions alarmantes, le citoyen, déjà accablé par de nombreuses charges dues essentiellement à la dégradation du pouvoir d'achat, s'est vite rendu compte que ces cours lui coûtaient cher.
Déjà au départ, le phénomène réduisait énormément l'égalité des chances entre élèves, si on se réfère à la définition du terme «cours particuliers ou cours de soutien».
Au départ, l'idée était bonne dans la mesure où elle émanait de quelques enseignants consciencieux. Puis, le phénomène a pris de nouvelles proportions. C'est alors qu'a commencé le chantage des professeurs sur leurs élèves. Celui qui ne s'inscrit pas pour des cours privés chez son professeur, lors des devoirs et des examens en payera les frais.
Ces cours privés sont généralement dispensés dans une pièce de l'appartement du prof ou même un hangar loué dans les nouvelles bâtisses en cours de travaux. Pour améliorer le niveau scolaire de leur progéniture, éviter la déperdition scolaire, les parents font beaucoup d'efforts financiers pour inscrire leurs enfants. Ces cours de rattrapage coûtent en moyenne 800 DA/mois par élève pour un volume horaire de 2 heures/semaine.
D'autres profs, en fonction de leur carte de visite dispensent des cours à 1200 DA/élève par mois et comptent au minimum 20 élèves par groupe. Quand on sait qu'ils travaillent chaque jour de huit heures le matin jusqu'à dix heures le soir et même le vendredi, comptez le nombre de groupes !
Le phénomène des cours de rattrapage a attiré l'attention des pouvoirs publics en 1997. Une instruction dans ce sens a été diffusée à tous les établissements scolaires pour réglementer ces cours particuliers. Cette directive a été contournée de manière très intelligente pour éviter les retombées fiscales.
Au niveau de la wilaya de Annaba, la majorité des élèves prennent des cours de rattrapage, notamment ceux scolarisés en terminale et dans plusieurs matières par ordre de priorité. Pour ces cours dispensés à titre privé et payant, les mathématiques viennent en pole position, ensuite la physique, les sciences naturelles l'anglais et le français.
Les élèves concernés rapportent qu'ils n'assimilent pas le cours durant la séance du lycée, car le professeur ne se «donne» pas entièrement.
Il se ménage pour les séances privées, précisent-ils. «C'est pour cela que nous faisons des cours de rattrapage pour mieux comprendre et assimiler.»


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