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«L'Alchimie» pour un bon journal
Publié dans L'Expression le 11 - 11 - 2007

La presse écrite privée existe dans notre pays depuis plus de 17 années. Des centaines de titres ont ainsi vu le jour. Des centaines parmi eux ont aussi disparu. Ceux qui ont réussi à se maintenir contre vents et marées ont connu des fortunes diverses.
Aujourd'hui, par la loi implacable du kiosque, c'est-à-dire le marché, très peu d'entre eux figurent au hit-parade. Un hit-parade composé exclusivement de quotidiens. Une fréquence sans laquelle la fidélisation du lectorat est aléatoire et qui, par voie de conséquence, exclut les autres périodiques. Ils sont donc seulement une poignée de titres, arabophones et francophones, à faire partie de ce hit-parade. La longévité est leur autre point commun. C'est un critère aussi déterminant que la fréquence pour espérer fidéliser les lecteurs. Tous les quotidiens qui sont dans le peloton de tête aujourd'hui ont donc l'âge de l'ouverture de la presse écrite au privé. C'est-à-dire près de deux décennies. Tous, sauf notre quotidien L'Expression qui lui, bien qu'étant dans ce premier cercle des journaux qui comptent, n'a que sept années d'existence. C'est son septième anniversaire que nous fêtons aujourd'hui. Il s'agit de faits vérifiés et vérifiables. Par son tirage, par ses ventes, par son retour d'écoute, par tous les sondages qui ont été réalisés jusqu'ici par différents instituts, L'Expression est sans conteste parmi les premiers quotidiens nationaux. Alors, diriez-vous, d'où lui vient cette exception d'avoir réussi, en si peu d'années, à venir «butiner» dans le pré carré des quotidiens qui ont plus du double de son âge? Il en va d'un journal comme de toute entreprise. Qu'elle soit économique ou autre. Toute oeuvre n'est que le résultat de l'homme. De ses capacités, de ses passions et de son énergie propre. On le voit à tous les niveaux d'activité. En politique comme en économique. Dans le domaine culturel ou dans celui du social. La Russie de Poutine n'est pas celle de Boris Eltsine. Bill Gates a pulvérisé le temps pour atteindre le rang des Rothschild. Yasmina Khadra a réussi à rendre, plus qu'aucun autre écrivain, ses lettres de noblesse à notre littérature. Les exemples sont nombreux. On peut citer aussi les membres de notre gouvernement qui, loin s'en faut, n'obtiennent pas tous les mêmes résultats. Ce que réalise, par exemple, un Chakib Khelil ou un Amar Ghoul n'a rien à voir avec ce que ne font pas ou ne peuvent pas faire d'autres ministres qu'il n'est point besoin de citer. Ceci pour dire que c'est l'homme qui détermine l'oeuvre et non l'inverse.
Le quotidien L'Expression doit à son fondateur et manager, Ahmed Fattani, d'avoir été placé en si peu de temps, contrairement à beaucoup d'autres quotidiens bien plus anciens, dans la cour des grands journaux du pays. Au risque de faire hurler ses adversaires (qui n'en n'a pas?), Ahmed Fattani, l'homme, a plus de qualités que de défauts. Son air bourru décourage plus d'un de se donner la peine d'aller plus avant pour mieux le découvrir. Pour voir qu'au-delà de cette apparence se cache en réalité une sensibilité et une générosité insondables. Son grand problème est la rancune tenace et la méfiance éternelle dès qu'il sent qu'il est victime d'une traîtrise. Votre serviteur peut en témoigner pour l'avoir côtoyé durant plus de trente années. Depuis la glorieuse école qu'était le quotidien El Moudjahid.
Quant à Ahmed Fattani, le directeur de la publication, personne ne pourra lui contester sa compétence journalistique. Une compétence tellement forte qu'elle s'est mue en intuition et en réflexes. Trouver le bon sujet ou la meilleure ouverture de la «Une» n'est pas un exercice éprouvant pour lui. Il l'a prouvé deux fois plutôt qu'une. Car il faut savoir qu'en plus du quotidien L'Expression, il a aussi piloté la création de cet autre grand journal qu'est le quotidien Liberté. S'il n'est plus à sa tête aujourd'hui, cela tient à des raisons qu'il n'est pas prévu d'aborder ici. Des raisons qui n'ont en tout cas rien à voir avec le journalisme et la compétence. Réussir deux fois le pari de faire un bon journal confirme que «l'alchimie» qui mène à un grand journal ne tient qu'à la personne du manager. Ceci même s'il est certain qu'un journal, bon ou mauvais, est l'affaire de toute une équipe. Au manager, encore et toujours, de choisir la bonne équipe.


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