Le sujet tant ressassé de la santé du président de la République est définitivement épuisé. Les contraintes imposées à M.Bouteflika pour sa convalescence ont été levées par ses médecins selon notre confrère arabophone Annahar qui a rapporté cette information citant des sources médicales proches du chef de l'Etat. La convalescence a été imposée par les médecins du Président suite à l'opération chirurgicale qu'il a subie à l'hôpital français du Val-de-Grâce à Paris en novembre 2005. «L'équipe médicale du président Bouteflika a décidé, récemment de lever les contraintes de déplacement et d'activité qu'elle lui avait imposées dans le cadre de sa convalescence». Selon les informations officielles, le président Bouteflika a été alors opéré d'un «ulcère hémorragique au niveau de l'estomac». M.Bouteflika dont l'état de santé fait régulièrement l'objet de spéculations dans les médias depuis son admission à l'hôpital du Val-de-Grâce, a annoncé en novembre 2006 qu'il a été «malade, très malade», mais qu'il s'en était «sorti de manière absolument fabuleuse». Il faut cesser de parler de ma santé, je suis un homme absolument comme tout le monde. Il est tout à fait clair que lorsque j'aurai des problèmes de santé, je rentrerais chez moi, a-t-il alors déclaré. Cette maladie a particulièrement suscité une polémique au sein de la presse internationale qui, à plusieurs reprises a annoncé la mort du président Bouteflika. ´´Les médecins ont donné leur feu vert pour que le président Bouteflika reprenne normalement ses activités comme avant son opération´´, a précisé le quotidien arabophone. Il faut s'attendre donc à une reprise en force des visites de travail sur le terrain et avec le rythme infernal qui est connu au chef de l'Etat dans de pareils rendez-vous. Cette «levée de convalescence» intervient également au moment où le débat sur la révision de la Constitution est relancé par le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem. A travers la révision de la loi suprême du pays c'est aussi la question d'une troisième mandature qui est directement évoquée par le secrétaire général du FLN. Dans un entretien qu'il a accordé à l'agence de presse italienne, il y a quelques jours, M.Bouteflika a laissé planer le doute quant à une troisième mandature.