Dans le souci de vulgariser l'efficacité de l'utilisation de la carte électronique de remboursement «Chifa», la Cnas a programmé une série de rencontres d'information et de formation de ses cadres et employés. L'extension prévue, concerne cinq autres wilayas pilotes qui sont Oran, Mila, Souk Ahras, Blida et Constantine. Une opération pilote similaire a démarré en juillet dernier à Tlemcen, Médéa, Boumerdès, Oum El Bouaghi et Annaba. Cette nouvelle action vise, également, l'ensemble des professionnels de la santé ainsi que les correspondants sociaux en vue. Le calendrier de ces rencon-tres s'étale sur les mois de novembre et décembre 2007. Entamée depuis quelques années déjà, cette opération de modernisation a, d'abord, consisté en l'informatisation de l'ensemble des services avant d'être suivie par la mise en place de logiciels de gestion. Ce travail aura notamment permis de traiter avec plus de rapidité et d'efficacité les dossiers des assurés sociaux qui, souvent, se plaignent de la lenteur dans le traitement de leurs dépôts. Il est utile de signaler que le lancement de la carte «Chifa», conjugué à l'extension de la formule, dite du tiers payant, est le couronnement de l'ensemble des réformes entreprises par la Cnas. Cet outil moderne permet, souligne la Cnas dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, de «rationaliser les dépenses tout en assurant une meilleure prise en charge des assurés sociaux» Ces derniers bénéficieront de remboursements automatiques, sans pour autant en formuler la demande, grâce à leur nouvelle carte électronique «Chifa». Ainsi, les logiciels développés par la Cnas permettront à ses partenaires (pharmaciens, médecins, centres de soins, laboratoires d'analyses et transporteurs), de tenir à jour leurs fichiers et dossiers, d'éviter les renseignements superflus dans les traitements et de mieux suivre leurs malades, en attendant d'installer la formule du médecin traitant. Une loi instaurant ce nouveau dispositif et rendant «obliga-toire» l'utilisation de Chifa, a récemment été adoptée par l'APN et est examinée actuellement au niveau du Conseil de la nation.