l'Union des artistes algéro-canadiens proposent du 7 au 9 décembre, les Journées du cinéma algérien, à l'Office national du film du Canada. L'ouverture se fera par le vernissage, ce vendredi 7 décembre 2007 à 17h30 d'une exposition d'affiches de films algériens, suivie à 19h00, de la projection du film Tahia Ya Didou (1h10) de Mohamed Zinet (1971). Le samedi 8 décembre se tiendra, en après-midi, une conférence ayant pour thème, «Qu'est-ce que le cinéma algérien?» Cette conférence-débat sera animée par Rabah Bouberras, cinéaste, Ratiba Hadj Moussa, professeur agrégée au département de sociologie de l'Université York, May Telmissany, romancière et professeur à l'Université d'Ottawa et Mehana Amrani, professeur au département de littérature à l'Université de Montréal. Suivra la projection de ce film culte, Les Vacances de l'inspecteur Tahar de Moussa Haddad (1972), puis El Manara de Belkacem Hadjadj (2004). Place aux documentaires pour la journée du 9 décembre 2007 à 14h00, avec la projection de ça tourne à Alger, 52 min. Un documentaire de Salim Aggar (2007), qui nous dévoilera des interviews inédites, des images exclusives de tournages, suivi du documentaire sur Rachid Boudjedra, L'Itinéraire d'un écrivain (2007) réalisé par Aomar Lakloum. A 17h30 sera diffusé enfin Algérie, histoires à ne pas dire, 2h35, un long métrage documentaire de Jean-Pierre Lledo (2007) (sous-titré Ne restent dans l'oued que ses galets) en présence du réalisateur qui aura beaucoup de choses à dire, puisque son film a suscité, à sa sortie en Algérie, une grande polémique.