Les Journées cinématographiques sur le cinéma algérien au Canada se clôtureront aujourd'hui après deux jours -du 07 au 09- de projections et d'intenses débats autour du 7e art algérien. Une première à Montréal, une capitale au Canada, où vit une importante communauté algérienne. Pas moins de six films, dont trois documentaires " représentatifs du cinéma algérien ", ont fait partie du menu de ces journées cinématographiques, initiative de l'Union des artistes algéro-canadiens (UDAAC). Lors d'une conférence, les professionnels de l'image et du son se sont interrogés tout en interpellant le public sur la nature et le devenir du cinéma algérien sous la forme d'un débat ", a précisé l'UDACC. Rabah Bouberras, réalisateur entre autres des films Sahara Blues et La Nostalgie du monde, Ratiba Hadj-Moussa, professeur de sociologie à l'université canadienne de York, et Mme May Telmissany, romancière et professeur à l'université d'Ottawa, ont animé ces débats qui furent très fructueux. De son côté, Mehana Amrani, professeur de littérature à l'université de Montréal et co-auteur, entre autres, du livre L'Afrique fait son cinéma, a tenté de " démêler l'écheveau serré des liens qui unissent le couple littérature et cinéma algériens ". Une exposition d'affiches de films algériens illustrera l'évènement cinématographique. Parmi les films qui seront projetés figurent le fameux Tahia ya Didou (1970), de Mohamed Zinet, El Manara (2004), de Belkacem Hadjadj, et le documentaire Ça tourne à Alger (2007), de Salim Aggar.