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Le rapport «Aktouf» n'a pas servi
SEISME A AIN TEMOUCHENT
Publié dans L'Expression le 04 - 04 - 2002

Une véritable politique de prévention contre les catastrophes naturelles doit être instaurée.
Le complexe du Syphax a abrité, deux jours durant, les travaux du séminaire national sur les catastrophes naturelles. Plusieurs chercheurs et universitaires sont intervenus pour apporter un éclairage sur des aspects aussi sensibles que la prévention et la gestion des risques majeurs tels que les séismes et les inondations.
Le premier orateur à ouvrir les débats a été le professeur Benhallou, ancien directeur du Craag, qui se singularisa par une approche plutôt prosaïque des choses. Apparemment déçu, il dénoncera l'inertie des pouvoirs publics incapables selon lui de traduire dans les faits une véritable politique de prévention. Il dira en substance: «Ce qui s'est passé à Bab El-Oued, nous l'avions prévu et annoncé...». L'orateur rappellera qu'il a été, après le séisme d'El-Asnam, sollicité avec d'autres experts pour élaborer un document connu sous le nom de «rapport Aktouf». Le document en question se voulait une synthèse complète des mesures à prendre en cas de désastre mais sa diffusion n'a pas été jusqu'à ce jour rendu possible pour des raisons que le Dr Benhallou avoue ignorer.
Ce fut ensuite au tour de M.Barkat Salah, le président de l'association des sinistrés et victimes du séisme d'Aïn Témouchent d'évoquer les principales actions de secours décidées en vue de pallier, indique-t-il à l'absence d'un dispositif d'urgence qui aurait pu alléger les souffrances de la population sinistrée. Le séisme du 22 décembre 1999 d'une magnitude 5,8 à l'échelle de Richter a fait dans la wilaya d'Aïn Témouchent 28 morts, 181 blessés et touché près de 5.000 familles selon un bilan officiel. Dans le sillage de cette intervention-bilan, d'éminents spécialistes dans les domaines aussi variés que l'architecture et l'urbanisme, la géotechnique, le génie civil, le coût et la gestion des risques, la planification des secours, l'interférométrie satellitaire, la télédétection, la sensibilisation et l'information préventive des risques majeurs, ont pris la parole pour cerner la problématique dans ses moindres implications tant il est vrai qu'un séisme survenu par exemple à Taïwan ou Tokyo n'entraîne pas forcément les mêmes effets, à magnitude égale, à Tipaza ou Aïn Témouchent. Cet axe a été pertinemment commenté par M.Yellès Chaouche le directeur actuel du Craag qui a mis en exergue la forte sismicité de la zone du littoral et la nécessité de s'occuper des régions où les sources actives sont connues du fait de la périodicité des mouvements tectoniques depuis la nuit des temps. Aujourd'hui que notre pays a de plus en plus accès aux modes de détection modernes (systèmes d'informations géographiques, cartographie des failles actives...), cela devrait lui permettre grâce à un plan national de réduction des risques, de mieux faire face aux conséquences liées aux catastrophes naturelles.


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