Le gouvernement américain continue à travailler en étroite collaboration avec le gouvernement algérien pour combattre le terrorisme. La communauté internationale a condamné de la manière la plus ferme les deux attentats à la voiture piégée perpétrés, hier, devant le siège du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et près de la Cour suprême et du Conseil constitutionnel. De la France, des Etats-Unis, de l'Espagne et de la Syrie, les messages de soutien internationaux se sont multipliés. Le président français, Nicolas Sarkozy, a condamné fermement les deux attentats qu'il a qualifiés d'«actes barbares et odieux», lors d'un entretien téléphonique avec le président Abdelaziz Bouteflika. «Le président Sarkozy vient d'appeler le président Bouteflika pour lui témoigner la solidarité et la compassion du peuple français à l'égard du peuple algérien», a indiqué le porte-parole de l'Elysée, David Martinon. «Il a demandé au président Bouteflika de faire connaître aux proches des victimes la peine profonde de chaque Français», a ajouté M.Martinon. De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a assuré l'Algérie de la «solidarité» de la France. Les Etats-Unis d'Amérique condamnent également ces attentats à la bombe. «Le gouvernement américain continue à travailler en étroite collaboration avec le gouvernement algérien pour combattre le terrorisme. Les pensées et prières du peuple américain accompagnent le peuple algérien en cette dure épreuve», souligne un communiqué de l'ambassade des Etats-Unis à Alger. La Maison-Blanche qualifie ces actes de ´´violence insensée´´ et a affirmé sa solidarité avec les Algériens et l'ONU. Le président Bouteflika s'est entretenu également avec le Roi Juan Carlos d'Espagne qui a dénoncé ´´ces actes isolés et ces attentats criminels qui continuent de ronger la Nation au moment où le peuple algérien a choisi la voie de la réconciliation et de la paix comme option stratégique´´. De son côté, le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a exprimé sa ferme condamnation des deux attentats et a adressé ses condoléances au président Bouteflika, dans une communication téléphonique. Le gouvernement espagnol précise ne pas avoir connaissance de l'existence de victimes espagnoles. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, «condamne dans les termes les plus fermes les attentats terroristes d'Alger» dans lesquels plusieurs employés de l'ONU ont été tués, indique son service de presse dans un communiqué. Tandis que la commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, a qualifié les attentats d'«actes odieux contre des civils», selon un communiqué. Le roi Mohammed VI a réitéré au président algérien, Abdelaziz Bouteflika, l'engagement du Maroc à coordonner la lutte contre le terrorisme au niveau régional et international, condamnant fermement les deux attentats, lors d'un entretien téléphonique, rapporte l'agence Map. La Ligue arabe et la Syrie ont également condamné les deux attentats en parlant d'«acte terroriste et lâche». Aussi, le président Bouteflika a reçu une communication téléphonique du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui a exprimé sa solidarité avec le peuple algérien.