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Le choc de deux civilisations
LA POUDRIÈRE DU KOSOVO
Publié dans L'Expression le 17 - 12 - 2007

"Civilisation, civilisation, orgueil des Européens!...Tu bâtis ton royaume sur des cadavres...Tu es la force qui prime le droit. Tu n´es pas un flambeau, mais un incendie, tout ce que tu touches tu le consumes". Propos de R.Maran cité par Zakya Daoud dans «Abdelkrim, une épopée d´or et de sang»
Vendredi 14 décembre 2007. Les chefs d´Etat et de gouvernement encore grisés par le "succès" du Traité de Lisbonne se sont retrouvés à Bruxelles pour décider de l´avenir du Kosovo. On remarquera au passage l´absence de l´ONU, cadre légal pour traiter ce type de problème. Cette ancienne province de la défunte Yougoslavie voulue par le maréchal Josip Broz Tito a connu une guerre atroce suite à la décision de Milosevic de lui retirer son autonomie. Il a fallu deux mois de bombardements de la Serbie, décidés à l´époque par Clinton, pour que l´Otan fasse entendre raison à Milosevic qui accepta de retirer ses troupes. Le président américain avait promis aux Kosovars leur indépendance. Dix ans après le 10 décembre, le mandat de la Kfor est toujours d´actualité. Le Kosovo piaffe d´impatience en attendant cette indépendance.
Quelle est l´histoire de ce petit pays et quels sont ses rapports avec la Serbie? Les Kosovars albanais estiment que le Kosovo fit partie de la nation albanaise bien avant l´arrivée des Slaves dans la région aux VIe et VIIe siècles. Ils s´inscrivent, selon eux, dans le peuple de l´Illyrie, qui regroupait la partie ouest des Balkans, dont le Kosovo, colonisé par les Grecs au VIIe siècle avant J.-C. puis province romaine à partir de 27 avant J.-C. jusqu´à la domination slave au VIIe siècle. Les Albanais insistent également sur leur lutte contre les Turcs. L´histoire du Kosovo, est-il écrit dans Le Monde diplomatique est source de deux lectures, l´une albanaise, l´autre serbe. Les nationalistes serbes ont toujours considéré le Kosovo comme le "berceau" de leur civilisation, leur foyer culturel et religieux puisque c´est sur ce territoire qu´est fondé en 1219 l´archevêché de Pec. Plus de 1500 églises et monastères seront construits par la suite. L´Eglise a, depuis, souvent revendiqué ses "droits historiques" sur le Kosovo, comme lors de la grande commémoration de la bataille de 1389, en 1989. Le 28 juin 1389 à la bataille de Kosovo Polje, le Champ aux Merles, l´empire Ottoman défait le royaume de Serbie. La région devient le symbole de la tragédie nationale et de la lutte contre les Turcs. A la querelle historique s´ajoute la bataille démographique. Pour les Serbes, si les Albanais sont aujourd´hui majoritaires, c´est du fait de leur exode de la région à travers les siècles, notamment en 1690 devant l´avancée turque qui les mène en Voïvodine. Le Kosovo s´est donc alors albanisé et islamisé jusqu´à sa "libération" à l´automne 1912 par l´armée serbe pendant la première guerre balkanique. Enfin, selon la vision serbe actuelle, la question de l´autonomie du Kosovo ne se posait pas puisqu´il disposait depuis la Constitution de 1974, de statut de province autonome qui lui conférait une véritable indépendance de facto avec un droit de veto sur toute loi promulguée par la Serbie.(1).
Qu´est au juste le Kosovo?
Le Kosovo a donc fait partie de l´Empire ottoman. L´islamisation progressive touche la plupart des Albanais à partir du XVIIe siècle, mais dans une moindre mesure les Serbes orthodoxes, plus fortement liés à leur Eglise, inscrite dans le millet, statut de protection des communautés religieuses minoritaires dans l´Empire ottoman islamique. Nous voyons au passage que l´empire ottoman n´incitait pas à l´apostasie puisque la Constitution garantissait le statut de Dhimmis aux "Ahl a Kitab" "Gens du Livre". Au XIXe siècle, le déclin ottoman accélère les sentiments nationaux serbes et albanais, particulièrement présents au Kosovo. En 1912, lorsque l´Albanie s´émancipe de Constantinople, le Kosovo revient au jeune Etat serbe. Né du premier conflit mondial, le Royaume yougoslave, dominé par les Serbes et confronté à la majorité albanaise au Kosovo, installe des colons serbes et refuse tout développement culturel autonome des Albanais, ce qui explique par réaction, la collaboration de certains d´entre eux avec l´Axe lors de l´occupation de la Yougoslavie durant la Seconde Guerre mondiale. Par la suite, la Yougoslavie adoucit les pratiques anti-albanaises au nom de la fraternité socialiste. Ainsi, la Constitution de 1974 pensée par Tito pour affaiblir le poids des Serbes dans l´Etat fédéral, accorde au Kosovo le statut de province autonome à l´intérieur de la République de Serbie. Ce statut de région autonome fut supprimé par M.Milosevic en 1989, ce qui aboutit à un renouveau du sentiment national albanais et à une longue lutte contre la politique de discrimination mise en place par le régime yougoslave. Province autonome de la Serbie actuellement administrée par les Nations unies depuis juin 1999.
Le facteur religieux est plus important pour les Serbes que le facteur ethnique. Il n´est que de voir comment les popes s´attachent à leur église vide. Ecoutons le reportage sans concession du Figaro: "... Dans cette ultime enclave, protégée vingt-quatre heures sur vingt-quatre par les soldats de la Kfor (la force multinationale de l´Otan), interdite de sortie sous peine de lynchage, cette communauté irréductible et anachronique (sur)vivait tant bien que mal. Six Serbes au milieu de 80.000 Albanais. Les derniers des Mohicans. Chaque dimanche, le père Borislav sonnait les cloches à toute volée. Pour la forme, car Saint-Sava restait vide, les Serbes de Mitrovica-Nord refusant de s´aventurer de l´autre côté du pont, chez les Shiptars. Malgré tout, le prêtre disait la messe. Pour lui et les siens. Pour Dieu et la Serbie. "Si je m´en vais, me disait-il, ils construiront une mosquée." Huit mois plus tard, si la mosquée n´est pas encore construite, l´église est déjà détruite...Incendiée le 18 mars lors du pogrom qui a fait 28 morts et 600 blessés dans tout le Kosovo. De Saint-Sava, il ne reste qu´un bâtiment calciné et la croix du toit (trop haut pour les vandales). Outre les particuliers, les activistes albanais ont visé des monuments emblématiques, symboles de la "Jérusalem serbe", ainsi que l´Eglise orthodoxe désigne le Kosovo. Depuis 1999, 145 lieux de culte ont ainsi été détruits. La plupart avaient résisté à cinq siècles d´occupation ottomane; ils n´ont pas supporté cinq ans d´administration onusienne...Pour les Serbes, la prise de conscience des "internationaux" est aussi timide que tardive. 250.000 d´entre eux ont quitté la province depuis l´intervention de l´Otan. Sur deux millions de Kosovars, ils ne sont plus que 100.000. En témoigne ce communiqué surréaliste du Conseil de sécurité de l´ONU, en date du 18 mars (soit après les événements): "La création d´une société multiethnique, tolérante et démocratique dans un Kosovo stable, demeure l´objectif prioritaire de la communauté internationale." A mourir de rire? "Non, à mourir tout court", répondent les Serbes".(2)
La poudrière du Kosovo a fait couler beaucoup de sang et... d´encre. Chacun y va de sa lecture des événements. Qu´on se rappelle: Le lundi 26 mars, le secrétaire général de l´ONU, Ban Ki-moon, a transmis, avec un avis favorable, au Conseil de sécurité, le plan du Finlandais Martti Ahtisaari pour l´" indépendance initialement supervisée" du Kosovo. Trois jours plus tôt, la présidence allemande de l´Union européenne s´était engagée en ce sens. Pour Thierry de Montbrial, "selon le plan, la province serbe, peuplée à 90% d´Albanais, deviendrait un Etat sous tutelle onusienne et en pratique européenne. Aucun leader serbe, pas même le modéré Boris Tadic -président de la République- et ses amis du Parti démocrate, ne peut actuellement se permettre d´envisager la séparation formelle de la province albanaise sans ruiner sa carrière. En privé, certains hommes politiques se résignent à l´idée d´une partition, mais ce mot-là est banni au Kosovo et a été exclu d´emblée de la mission Ahtisaari. Dans l´hypothèse d´une indépendance forcée, disent les Russes, les Serbes du nord du Kosovo demanderaient leur rattachement à la Serbie, et ceux des autres enclaves se trouveraient condamnés à moyen terme. Le conflit bosniaque risquerait également de se rouvrir. Les Russes ne veulent pas d´une solution pour le Kosovo qui réactiverait l´indépendantisme tchétchène. Ils ne sont pas les seuls à raisonner de cette façon. Même au sein de l´Europe des Vingt-Sept, le plan Ahtisaari suscite des réserves. Les Slovaques se préoccupent de leurs minorités hongroises. Les Espagnols s´inquiètent des Basques. Les Grecs voient se profiler la revendication à l´indépendance".(3)
"Javier Solana est conscient de toutes ces difficultés. Il sait qu´il ne faut pas laisser la Serbie devenir une sorte de trou noir de l´Europe. Pour la convaincre, il juge nécessaire d´" être généreux" avec elle et de reprendre les négociations en vue d´une association malgré son insuffisante coopération avec le Tribunal pénal international (TPI), au grand dam de sa présidente, Carla Del Ponte, et de ceux qui ne transigent pas avec les principes. Une chose est certaine: quelles que soient les hypothèses, l´Union européenne a vocation à assumer le rôle d´acteur principal dans cette affaire. Grâce à sa richesse, c´est déjà le cas sur le plan économique, mais manifestement pas encore sur le plan politique. En un temps où l´on se contente de débattre mollement de l´avenir des institutions". (3)
Echec des négociations
En définitive, plusieurs rounds de négociations entre Belgrade et Pristina ont eu lieu sans succès. Belgrade, conforté par Moscou, refuse toute idée d´indépendance. Les Kosovars, soutenus par l´Europe et les Etats-Unis, veulent leur indépendance. Déjà, le 20 juillet dernier, les Etats-Unis et les pays européens du Conseil de sécurité de l´ONU avaient décidé de ne pas soumettre à un vote leur projet de résolution sur le statut du Kosovo, en raison de l´opposition de la Russie à l´indépendance de la province séparatiste serbe. De nouvelles négociations ont été lancées entre les autorités serbes et les représentants kosovars:
"Il n´y a pas grand intérêt à proposer le projet de résolution au vote", avait estimé le représentant permanent de la Grande-Bretagne, Emyr Jones Parry, au vu des réticences russes, peu avant la réunion du Conseil. Le vote n´a pas été déclenché afin de ne pas contraindre la Russie à faire usage de son droit de veto, a expliqué Jones Parry. 120 jours de négociations sous l´égide du Groupe de contact (la Grande-Bretagne, la France, l´Italie, l´Allemagne, les Etats-Unis et la Russie) en dehors du Conseil de sécurité, où "le processus a été bloqué". Le dialogue entre Pristina et Belgrade, parrainé par l´ONU, n´a pas permis de conclure d´accord. Exit l´ONU. C´est au tour de l´Europe, les Etats-Unis ayant aussi déclaré leur voeu pour un Kosovo indépendant.
Le règlement de la crise au Kosovo sera un test décisif de la capacité des Européens à peser sur les affaires du monde. Divisés et impuissants face aux conflits meurtriers qui ont accompagné naguère la dislocation de l´ex-Yougoslavie, ils ont à coeur de montrer qu´ils ont aujourd´hui la volonté d´assurer par eux-mêmes la stabilité des Balkans. Ils pensent, comme l´a rappelé Nicolas Sarkozy à Bruxelles, vendredi 14 décembre, que ce n´est ni aux Russes ni aux Américains de régler la question du Kosovo, mais aux Européens. Le problème est qu´ils ne sont pas d´accord sur le futur statut de la province. Pour la majorité d´entre eux, l´indépendance du Kosovo est "inéluctable", selon le mot de M.Sarkozy, et il faut tout faire pour que la transition s´effectue pacifiquement, dans le respect des droits de tous. Pour une minorité d´Etats membres, comme l´Espagne, la Slovaquie, la Roumanie ou Chypre, cette perspective est inacceptable parce qu´elle encouragerait les sécessions partout où se développent des mouvements nationalistes. Les Vingt-Sept ont franchi un pas supplémentaire en se mettant d´accord, malgré les réserves de Chypre, sur l´envoi d´une force civile, formée de policiers, de magistrats et de douaniers, chargée d´assister les autorités kosovares...(4)
Réponse cinglante de la Serbie: "On ne nous achète pas avec une promesse rapide d´entrée dans l´Union européenne." Rappelons que l´Europe, pour amadouer la Serbie, souhaite accélérer sa marche vers l´Union européenne, quitte à atténuer, sans le dire, certaines de leurs exigences. D´ailleurs, la démission ou la fin de mandat de Carla del Ponte qui s´est toujours plainte de la non-coopération de Belgrade dans la recherche des deux criminels de guerre, le général Radko Mladic, et l´idéologue, le Dr Radovan Karadzic, est peut-être un signe d´amnistie de ces derniers. Ainsi, en appelant à ne pas confondre la recherche des criminels de guerre et le processus d´adhésion, M.Sarkozy a donné l´impression que l´UE ne réclamait plus avec autant d´insistance la coopération pleine et entière de Belgrade avec le Tribunal pénal international de La Haye. Il n´est pas le seul. Plusieurs pays demandent la signature rapide d´un accord d´association et de stabilisation avec la Serbie, première étape vers l´ouverture de négociations d´adhésion, afin que celle-ci ne se détourne pas de l´Europe
On comprend, en définitive, que la partie ne sera pas facile pour l´Union européenne qui veut un Kosovo indépendant au nom du droit des peuples à disposer d´eux-mêmes, alors qu´elle ne fait rien pour l´indépendance de la Tchétchénie et qu´elle ne veut pas s´impliquer dans le problème cypriote relativement plus simple. Au contraire, laisser cette situation pourrir permettra de garder à distance la Turquie qui frappe à la porte de l´Union européenne depuis bientôt cinquante ans, en vain. Par contre, on promet une procédure simplifiée à la Serbie, chose qu´elle a rejetée avec mépris. L´Europe qui aurait pu faire de la Turquie le pivot de sa politique avec les pays musulmans, lui tourne le dos et curieusement favorise le dépeçage de la fédération de Yougoslavie, la Serbie s´étant déclarée prête à octroyer une large autonomie au Kosovo du style de Hong Kong. Le jeu dangereux de l´Europe ne nous est pas indifférent. Dans le cadre d´un remodelage de régions en fonction de ses intérêts, il est fort possible que les déstabilisations actuelles çà et là ont une explication dans ce contexte.
* Ecole nationale polytechnique
* Ecole d´ingénieurs de Toulouse
1.Le Monde diplomatique. http://www.monde-diplomatique.fr/cahier/kosovo/histoire
2.Jean-Louis Tremblais, pour Le Figaro Magazine, avril 2004. Republié le 20 juin 2007 par www.collectif-kosovo.com
3.Thierry de Montbrial:L´enjeu de l´indépendance du Kosovo. Le Monde Samedi 7 avril 2007
4.L´Europe et le Kosovo, Le Monde du 15.12.07


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