Une façon vaine de démontrer une capacité de nuisance. Pas moins de six attaques terroristes ont été repoussées dans la soirée de mercredi à jeudi, en Kabylie. Selon nos sources, les terroristes, scindés en plusieurs groupuscules et renforcés par d'autres activant dans les wilayas de Boumerdès et Bouira, se sont attaqués d'abord, dans l'après-midi de mercredi dernier, au poste avancé de l'ANP, sis au village de Tala Mimoun, en plein coeur de la forêt de Mizrana. L'échange de tirs nourris à l'arme automatique a occasionné, dans les rangs des forces de l'ordre, deux blessés légers. Par ailleurs et dans la soirée de mercredi, aux environs de 20h, d'autre attaques ont été enregistrées en Kabylie. C'est ainsi que le barrage de contrôle entre Aït Yahia et Aïn El Hammam, a été la cible des assaillants. Selon nos sources, les tirs à l'arme de guerre auraient duré environ une vingtaine de minutes. A Azazga, et lors de la même soirée, c'est le célibatorium de la police, qui a été ciblé ainsi que le barrage de contrôle proche de ce même célibatorium. L'échange de tirs n'a duré que quelques minutes et les assaillants, qui sont arrivés à causer quelques dégâts matériels, ont fui devant la réplique des forces de sécurité appuyées par les éléments de l'ANP. Plus au sud de la wilaya, à Aïn Zaouïa, dans la daïra de Draâ El Mizan, les terroristes, se sont attaqués au poste avancé des forces de l'ordre. Là aussi, l'attaque n'a duré que l'espace d'un court instant. Enfin, du côté d'Aït Ouarzeddine, une région enclavée dans le massif de Sidi Ali Bounab et sise à quelques km au-dessus de Tadmaït, le cantonnement de la garde communale a été attaqué par un groupe terroriste qui se serait également replié, devant la réplique des gardes. Par ailleurs, et dans la nuit de mardi à mercredi dernier, deux citoyens ont été blessés par mégarde par les militaires du barrage fixe de contrôle, sis au lieu dit la Crête sur la RN72 menant de Tizi Ouzou à Tigzirt. Ces citoyens étaient, semble-t-il, à pied et se trouvaient à une heure avancée de la nuit en ces lieux. Les militaires qui ont cru reconnaître en eux des terroristes ont tiré et ont atteint ces deux civils qui seront, par la suite transférés sur le CHU Nedir de Tizi Ouzou. Pour revenir à ces attaques qui se sont voulues simultanées, il semblerait, selon les observateurs de la scène sécuritaire régionale, qu'il s'agirait d'une espèce de réplique aux coups portés par les forces de l'ordre aux groupuscules du Gspc, infestant la région.