L'avocat général du tribunal de Aïn El Turck a, dans son plaidoyer, hier requis des peines allant de 10 à 15 ans de prison ferme contre les 8 accusés dans l'affaire de trafic de 130 grammes de cocaïne. En attendant, le verdict sera prononcé le 6 janvier de l'année prochaine. L'affaire devant être jugée auparavant et qui a été renvoyée à deux reprises, remonte au mois de Ramadhan dernier lorsque les premiers membres du réseau, impliqués dans l'affaire, ont été arrêtés à Aïn El Turck, en possession de 130 grammes de cocaïne. Les conclusions de l'enquête ont abouti à l'arrestation du reste des éléments. Présentés devant le parquet, les mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt. Cette affaire qui n'est pas ordinaire s'ajoute au traditionnel trafic de kif. La cocaïne, cette drogue dure, est une nouveauté chez les Algériens. Elle a fait son apparition ces dernières années et de manière allant crescendo. Car, en plus de l'affaire de Aïn El Turck, les gendarmes de la localité de Aïn El Bey ont arrêté, il y a quelque temps plusieurs personnes avec une importante quantité de cocaïne.