Une cinquantaine de bénéficiaires de l'aide à l'habitat rural au niveau de la daïra de Bechloul n'en ont pas reçu la troisième tranche, depuis septembre 2007. Une situation qui a gelé leurs travaux. Du coup, la finalisation de leurs habitations a été stoppée. Cet arrêt fait suite à la décision prise par le ministère de l'Habitat. Ce dernier a instruit les services relevant de son domaine, notamment la Dlep, de ne débloquer cette dernière tranche que lorsque les orientations données par le département de l'Habitat seront prises en compte. Ces orientations ont trait entre autres aux normes requises dans toute construction. Et sur ce plan, des carences ont été constatées par les services de la Dlep. Il s'agit, notamment, de carences dans la construction comme l'absence des murs, de clôture, l'insuffisance de traitement des façades, la faible participation financière des bénéficiaires, la mauvaise conception des plans de masse et l'insuffisance des VRD et des aménagements extérieurs.Tous ces points ont été soulevés et considérés inadéquats sur le plan architectural, particulièrement par rapport aux spécificités culturelles locales. Concernant le cas de ces bénéficiaires, le problème essentiel tient au fait que cette décision du ministère de l'Habitat est venue trop tard. D'ailleurs, dans le cahier des charges qui a été élaboré rien n'a été prévu. Ce qui signifie aussi que les aides octroyées ne suffiront pas pour la construction de ces murs. Les bénéficiaires demandent soit l'annulation de cette décision, soit l'augmentation de l'aide pour mener à terme le projet. Il faut rappeler que la daïra de Bechloul a bénéficié d'un quota de 512 unités dans le cadre du programme quinquennal, réparties sur les communes de Bechloul, El Asnam, Al Adjiba, Ahl El Kseur, Ouled Rachd. 140 habitations ont été finalisées et environ 322 sont en cours de réalisation. Il reste les 50 unités en question, dont les travaux sont arrivés à la phase de finalisation et qui sont bloquées. Les choses semblent s'améliorer, selon des sources, qui souhaitent qu'une solution voie le jour concernant cette situation dans un avenir proche.