Les services de la Protection civile ont enregistré le décès d'une personne suite à un arrêt cardiaque. En l'espace de deux heures, la wilaya d'Oran a été secouée, durant la nuit de mercredi à jeudi, par trois secousses telluriques successives. A la suite de ce séisme, pourtant de faible magnitude, les services de la Protection civile ont enregistré le décès d'une personne suite à un arrêt cardiaque. La victime, une femme âgée de plus de 80 ans, était originaire de la commune, de Boufatis située au sud-est d'Oran. Au niveau de cette commune qui se trouve non loin de l'épicentre de la secousse, des dégâts sans gravité ont été recensés. En ce sens, l'on nous fait état de fissurations de plusieurs maisons, dont notamment le vieux bâti. Les habitants de cette localité ont vivement paniqué au moment de la secousse, et n'ont trouvé de mieux à faire que de déserter les habitations. Ils ont dû passer la nuit à la belle étoile. La première a eu lieu à 23h20 de magnitude de 5,3, sur l'échelle ouverte de Richter. Les deuxième et troisième qui ont suivi à1h, ont été des répliques de faible magnitude. L'épicentre du séisme a été localisé à 32km au sud-est d'Oran. En l'espace de quelques semaines, Oran est secouée par deux séismes. Il y a environ un mois, la wilaya d'Oran a été secouée par une première secousse de faible amplitude. Comme premières mesures, il a été mis en place une commission qui aura pour mission l'expertise des maisons fissurées. Celle-ci décidera du relogement, temporaire, des familles jugées sinistrées. Ceci en attendant la réhabilitation des maisons endommagées. Le nord de l'Algérie, particulièrement l'ouest du pays, a enregistré une forte activité sismique ces derniers mois. Les secousses de Mostaganem, l'été dernier, celles de Chlef et de Tiaret, récemment, en sont des exemples concrets. Dans une tentative d'explication, le Pr Loth Bonatiro a estimé que «nous sommes en plein milieu du cycle de 11 ans d'activité de soleil». Le pic a été enregistré en 2003, où l'on a connu le maximum de l'activité de soleil. Et ce dernier d'ajouter qu'à l'heure actuelle c'est l'inverse qui se produit. C'est-à-dire le minimum de l'activité de soleil. Le professeur prédit un hiver très froid, caractérisé par des inondations et d'intenses chutes de neige. Ce qui conclura inéluctablement à une intense activité sismique mondiale. Selon, le professeur Loth Bonatiro, l'année 2008 sera caractérisée par une intense activité sismique. Après les fortes chaleurs c'est au tour d'un hiver rigoureux, caractérisé par un taux important de pluviométrie, prévient-il. A la faveur de ces facteurs, les roches se dilatent. «C'est un facteur qui agit afin que la terre évacue l'énergie tellurique», a-t-il poursuivi. Ajoutant que «cette énergie sortira sous forme de séisme quand on est en pleine lune.» C'est le cas de mercredi soir et celui de Tiaret dernièrement, selon M.Bonatiro. Cependant, toutes les études géologiques, géophysique et sismiques n'arrivent pas à prévoir les séismes. «Personne ne pourra dire avec exactitude quand se produira un tremblement de terre.» Et ce sont les scientifiques qui le clament haut et fort.