Sétif connaît une activité sismique importante ces derniers jours. Dans la même journée, deux régions de cette wilaya ont été secouées par un séisme. Dimanche dernier, c'est une secousse tellurique d'une magnitude de 4,5 sur l'échelle ouverte de Richter, dont l'épicentre a été localisé à 3 km à l'ouest de Bir Haddada. C'est ce qu'a indiqué le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag) dans un communiqué. Quelques heures auparavant, une secousse tellurique d'une magnitude de 3,9 a frappé la même région a affirmé le Craag. Cette fois, l'épicentre de la secousse qui a été ressentie à 10h26, a été localisé à 17 km au sud de Sétif, a précisé la même source. Aucun dégât matériel ni victime n'ont été signalés. La région des Hauts-Plateaux est relativement stable sur le plan tectonique contrairement aux régions côtières qui sont d'une très haute sismicité. A telle enseigne que la ville d'Alger tremble 50 fois par jour. C'est ce qui a déjà été rapporté sur les colonnes de L'Expression. Cela étant, les Hauts-Plateaux sont aussi traversés par des réseaux de failles capables de provoquer des séismes de grande magnitude. En moyenne, 60 secousses telluriques par mois sont enregistrées dans notre pays, de magnitude faible à modérée, qui ne provoquent pas de dégâts. Ces secousses sont ponctuées par des séismes de magnitude comprise entre 4 et 5, selon le même Centre de recherche. Le 7 juillet, un tremblement de terre d'une magnitude de 3,4 avait été enregistré près de Bordj Bou Arréridj. Trois personnes ont été tuées et plus de 80 blessées, le 14 mai à Beni Ilmène, près de M'sila, dans un séisme de 5,2 de magnitude, selon un bilan officiel. L'activité sismique dans le pays constitue une source d'inquiétude. D'autant que sur le plan scientifique, rien ne permet de prédire un séisme, affirment les sismologues.