«Le problème que rencontre le citoyen dans les établissements de tourisme consiste en l'accueil et la prestation de service», a relevé Chérif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire de l'Environnement et du Tourisme. Regroupant 150 opérateurs du tourisme, le ministre en charge du secteur a présidé, hier, la cérémonie de signature d'un contrat d'engagement pour la qualité entre M.Hamid Melzi, directeur général de la Société d'investissement hôtelier (Sheraton, Club des Pins, Alger), et le ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, représenté par M.Ahmed Bouchedjira, cadre au niveau du même département. Le contrat en question porte sur un plan de formation continue pour le personnel. Il comporte également un recyclage en management ainsi que dans les TIC (technologies de l'information et de la communication). «Le contrat signé sera suivi de dizaines d'autres», a affirmé le ministre. Le premier responsable de département du tourisme a souligné, en outre, qu'un projet portant sur «une banque d'investissement dans le secteur touristique est à l'étude avec le ministère des Finances». La notoriété d'une destination touristique dépend de la qualité des offres de service sur le plan de son succès commercial. Ainsi, le plan qualité-tourisme figure parmi les cinq dynamiques sur lesquelles s'appuie le schéma directeur d'aménagement touristique (Sdat). Celui-ci constitue le cadre de référence de la stratégie de développement du tourisme en Algérie à l'horizon 2025 avec des étapes intermédiaires en 2010 et 2015. Dans ce cadre, le département de Rahmani a initié une démarche de qualité appelée «Plan qualité-tourisme». L'adhésion à cette démarche n'est pas coercitive. Elle repose sur la conviction profonde de l'opérateur. Cela s'inscrit dans l'objectif de se hisser à un statut de véritable professionnel afin de satisfaire pleinement la clientèle. Pour rappel, et selon les chiffres officiels, le secteur touristique emploie quelque 15.000 travailleurs dans notre pays, alors que le nombre d'emplois créés en Tunisie et au Maroc est respectivement de 334.000 et 620.000.