Objectif n Faire de la destination Algérie une attraction pour le plus grand nombre de touristes, c'est l'un des défis que compte relever le nouveau ministre du Tourisme. Après avoir rappelé les potentialités touristiques que recèle l'Algérie, le ministre de l'Aménagement du Territoire, de l'Environnement et du Tourisme, Chérif Rahmani, a annoncé la création prochaine de stations intégrées dans les huit grands pôles touristiques du pays, lors d'une rencontre avec les cadres du secteur du tourisme et ceux de l'environnement. Ainsi, pour tenter de convaincre les opérateurs économiques et les cadres présents à cette rencontre, pour faire du secteur du tourisme une source de richesse et de création d'emploi, M. Rahmani n'a pas manqué d'énumérer les différents atouts et possibilités à même d'attirer vers ces grands pôles des investisseurs nationaux et internationaux. «Il est temps d'en finir avec le mythe de la généralisation touristique, et aller vers les territoires les plus porteurs. Ces pôles touristiques doivent constituer la vitrine symbole de notre pays», a-t-il dit. Les grands pôles touristiques dont parle M. Rahmani sont le tourisme balnéaire, saharien, local, marin, ainsi que le tourisme culturel et d'affaires. Devenu désormais «une priorité nationale», ce secteur longtemps laminé par ses insuffisances sera appuyé, selon l'orateur, par la réalisation de près de 50% de l'offre dans ce domaine, à travers l'encouragement de la compétitivité et l'attractivité du marché, notamment dans les pôles d'excellence des régions du Nord, des Hauts-Plateaux et du sud du pays Cette nouvelle politique est capable, à en croire le ministre, de relever les défis attendus du secteur du tourisme, pourvu que la stratégie tracée arrive à ses fins. Le ministre ambitionne, par ailleurs, de renforcer le partenariat entre les différents secteurs qui ont un lien direct avec le tourisme en l'occurrence le transport. Les prestations touristiques, l'autre maillon faible du tourisme en Algérie, doit impérativement, a-t-il insisté, être amélioré. «Nous devons organiser l'offre autour de la qualité qui n'est pas une option, mais un préalable. Le tourisme-scandale est fini, nous allons vers un tourisme personnalisé», dit-il. Avant d'évoquer dans ce sillage la nécessité de réunir toutes les conditions de sécurité, de protéger l'environnement et la diversité biologique, dans le cadre du plan national de l'aménagement du territoire à l'horizon 2025. Le nouveau ministre du Tourisme veut vraisemblablement que l'Algérie tire sa part des revenus touristiques dans le monde, évalués à plus de 27 000 milliards de dollars, provenant de quelque 2 milliards de touristes, à l'horizon 2025.