Alger et Washington ont identifié les domaines dans lesquels la coopération entre les deux pays va être intensifiée. Les programmes de coopération entre l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique, dans le cadre de l'Initiative de partenariat du Moyen-Orient (Mepi), sont appelés à se renforcer davantage. C'est dans cette optique que s'inscrit le déplacement, en Algérie, lundi et mardi derniers, du sous-secrétaire adjoint au département d'Etat américain, M.Kent Patton, accompagné du directeur régional du MEPI, M.Peter Mulrean. «Notre visite vise à relever les besoins de l'Algérie dans les trois principaux secteurs, à savoir l'éducation, la justice et l'économie, et tenter, de ce fait, d'apporter les solutions nécessaires à même d'approfondir les relations existant entre l'Algérie et les Etats-Unis», a indiqué Kent Patton, à une table ronde organisée avant-hier à l'ambassade des Etats-Unis à Alger. Le sous-secrétaire d'Etat américain a indiqué, en outre, avoir eu des entretiens avec des responsables des secteurs de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de partis politiques, des parlementaires, des associations... «Ces entrevues nous ont permis d'avoir une plus ample idée des besoins de l'Algérie», a indiqué Peter Mulrean. «Ces rencontres m'ont permis surtout d'écouter les besoins exprimés par les Algériens», a-t-il ajouté. Appuyant ces propos, Kent Patton a souligné que des domaines de coopération ont été identifiés. Il cite, en ce sens, la formation dans le domaine des TIC et la spécialisation des magistrats. Revenant sur le programme Mepi, lancé en 2002 par les Etats-Unis, le même responsable a souligné que cette initiative «n'est pas là pour apporter des solutions américaines aux problèmes des Algériens mais juste pour les aider à satisfaire certains besoins exprimés dans des domaines précis». Le sous-secrétaire d'Etat américain reconnaît qu´ «il est vrai que le peuple ne peut pas s'apercevoir de l'aide que nous apportons à l'Algérie, néanmoins les gens avec qui nous travaillons (des experts, des journalistes, des étudiants...) tireront une expérience précieuse de cette coopération». Sur sa lancée, le conférencier fait remarquer que, depuis le lancement du programme, voilà maintenant cinq ans, «il y a moins de doute et les gens commencent à croire en ce programme et que les objectifs pour lesquels il a été créé peuvent être réalisés». Il a assuré, par ailleurs, que, quelle que soit l'issue de la prochaine élection présidentielle aux Etats-Unis, le programme de Mepi, au même titre que les autres programmes de coopération, ne s'arrêtera pas.