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Délicieusement drôle...
ASSOCIATION CHRYSALIDE-CYCLE PETER JACKSON
Publié dans L'Expression le 11 - 02 - 2008

Rencontre avec le père du film Le Seigneur des anneaux et une autre du troisième type, décapante, drôle et trash avec le film Bad taste.
Le ciné-club de l'association Chrysalide a entamé, vendredi dernier, à la filmothèque Mohamed-Zinet, le cycle Peter Jackson, catégorie «Les Jeunes années» avec Bad taste.
Une comédie hilarante, trash et gore mettant en scène une bande de justiciers se battant contre des extraterrestres, qui veulent envahir la planète afin d'utiliser la chair des hommes pour fabriquer des hamburgers. Ce Peter Jackson-là est le père de la trilogie Le Seigneur des anneaux. Qui l'eut cru? Et pourquoi pas. Loin d'être un chef-d'oeuvre, Bad taste se veut un film génial par la foule d'idées développées dans ce genre de film décalé, qui lui a valu, après beaucoup d'années d'acharnement, un succès mérité.
Un film pour la jeunesse avec un esprit rock, dont le cycle a été savamment concocté par un autre réalisateur, algérien celui-là, Abdelghani Raoui, qui débute, lui aussi, dans le métier semé d'épines qu'est le cinéma, et qui espère gagner un jour la confiance de ses pairs, grâce à son talent et ses capacités de cinéaste même débutant.
En effet, ayant déjà à son actif un court métrage intitulé Le Quotidien des automates, on peut dire sans se tromper, à propos de ce boulimique du 7e Art, qu'il fera partie des bons réalisateurs algériens qui feront assurément date dans l'histoire du cinéma à venir. Cependant, à l'instar de beaucoup de jeunes artistes comme lui, il est tributaire de cette absence de politique d'aide. Né le 31 octobre 1961 à Pakuera Bay, petit hameau proche de Wellington (Nouvelle-Zélande), Peter Jackson a toujours su qu'il ferait du cinéma.
Dès l'âge de 8 ans, avec la caméra Super 8 de ses parents, il réalise ses propres films, élabore longuement des effets spéciaux déjà impressionnants copiés sur ceux de Ray Harryhausen, animateur de génie de Jason et les argonautes, son idole revendiquée. En 1983, il réalise son premier court métrage, Roast of the day, qui épate le petit monde du cinéma néo-zélandais.
La commission néo-zélandaise du film lui octroie une aide financière pour le budget de son premier film. Peter Jackson est un perfectionniste et il lui faudra quatre longues années ainsi que son cercle de fidèles amis pour finir Bad taste.
Sorti en 1987 dans l'anonymat le plus complet, Bad taste devient rapidement culte.
Le cinéma gore et ses litres de sang versés devient, grâce au génie inventif de Peter Jackson, le prétexte à une comédie hilarante et jouissive. Peter Jackson fait donc une entrée fracassante dans le petit monde du cinéma de genre. Meet the feebles -une version trash du Muppet Show- confirme l'humour «particulier» du cinéaste et son ton non-politiquement correct.
Meet the feebles, son moins bon film, n'était qu'un projet d'attente avant son premier chef-d'oeuvre: l'insensé, le fou, le jubilatoire Brain dead, c'est un sommet du cinéma comico-gore avec mille idées de mise en scène par séquences, Brain dead accumule les prix dans les festivals de films fantastiques et confère à Peter Jackson un statut de cinéaste culte.
Heureusement, plutôt que de s'enfermer laborieusement dans un style et se répéter à l'infini, Peter Jackson change radicalement de genre pour son film suivant, le divin Créatures célestes.
En sus de révéler Kate Winslet, Peter Jackson démontre sa capacité à créer une atmosphère à la fois onirique et angoissante qui séduit les critiques et le public. David Lynch, en tant que président du jury du festival de Venise, lui octroie le Lion d'argent, et le scénario inspiré d'un tragique fait divers est même nominé aux Oscars. Avec ce film, la renommée de Peter Jackson dépasse donc largement les frontières de son île et de son habituel public.
Evoluant avec son temps, il commet, des années après, des films qui feront recette et se chiffreront à plusieurs milliers de dollars...
Au programme de vendredi prochain, ne ratez surtout pas la suite du cycle de ce réalisateur hors norme, avec, à 17h30, Meet the feebles.
Le 22 février, ce sera le tour de Brain dead, et en clôture du cycle Créatures célestes, suivi de Forgotten silver.


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