L'opération contre les trois djihadistes abattus hier, un Algérien et deux Saoudiens, a été menée par les forces spéciales irakiennes près de Samarra, dans le nord de l'Irak. Encore un Algérien tué parmi ceux qui sont allés combattre en Irak. L'Algérien, considéré comme étant membre de la nébuleuse Al Qaîda en Irak, a été abattu, hier, avec deux autres Saoudiens. L'opération contre les trois djihadistes a été menée par les forces spéciales irakiennes près de Samarra, dans le nord de l'Irak. Les forces spéciales irakiennes avaient interpellé l'individu Mahmoud Al-Rahmani qualifié comme étant un chef local d'Al Qaîda, lors d'une opération contre la cache de l'organisation dans le quartier industriel de Samarra, a précisé le lieutenant Mouthanna Chakir Mahmoud. Son interrogatoire a mené les forces spéciales à une deuxième cache, dans les faubourgs de Samarra, où les forces spéciales ont engagé des combats avec les deux Saoudiens et l'Algérien, qui ont été tués, a ajouté le lieutenant. D'importantes quantités d'armes, dont des roquettes et des bombes ont été découvertes dans les deux caches, a-t-on précisé également. Se référant à un récent document publié par l'armée US, il a été relevé que 600 djihadistes étrangers étaient présents sur le territoire irakien. Cette même étude a témoigné que les Algériens sont peu enthousiastes pour le djihad et que leur nombre n'est pas si important par rapport à ceux venus de l'Arabie Saoudite, la Libye, la Syrie et le Yémen. Le document de l'armée US relève qu'une grande partie des terroristes étrangers en Irak sont d'origine saoudienne. La question qui se pose est celle liée aux réseaux de soutien établis par le Gspc (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) dans les villes et qui continuent de fournir à ces groupes, renseignements et soutien financier. Ces réseaux sont chargés aussi, entre autres, du recrutement des jeunes volontaires pour aller combattre en Irak. Et voilà, donc, la grosse menace pour la sécurité du pays avec effet retour de la manivelle, c'est-à-dire que parmi les Algériens envoyés en Irak, certains sont rapatriés vers l'Algérie pour les besoins des maquis du Gspc.