La nébuleuse terroriste utilise et abuse des inextricables réseaux planétaires du Net. Il a été établi que 4800 sites Internet sont utilisés de façon régulière par différentes organisations terroristes, dont le Gspc ou Al Qaîda au Maghreb islamique. Il est clair que ces sites sont destinés à la propagande à outrance des actes criminels glorifiant le terrorisme à travers le monde. La seule opportunité pouvant servir à limiter l'utilisation de ces sites, est de les interdire dans les cybercafés. Mais ça ne règle pas tout le problème. Des spécialistes dans ce domaine ont clairement expliqué qu'il est impossible de contrôler le procédé, du fait que personne n'est en mesure de dévoiler les architectes qui sont derrière cette propagande. La nébuleuse terroriste internationale active avec une propension toujours à la hausse en utilisant les inextricables réseaux planétaires du Net, depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux USA. Le fait est devenu incontournable, ne connaissant ni les limites géographiques ni les frontières territoriales, faisant du Net le canal le mieux approprié pour le terrorisme et la subversion internationale. C'est aussi un moyen pour maintenir la pression et transmettre éventuellement des consignes aux agents d'Al Qaîda. C'est également le moyen de propagande le plus adéquat qui permet aux organisations terroristes de s'exprimer et de faire parler de leur existence. L'on aura compris, après chaque attentat kamikaze, ou à la voiture piégée, le Gspc transmet des images vivantes et affiche l'identité des suicidaires. Les Etats-Unis ont pris des mesures pour neutraliser le site d'Al Qaîda mais sans y mettre un terme final. Al Qaîda semble avoir investi, quant à elle, dans la modernisation. Elle recrute des compétences capables de détecter le moindre mouvement si l'on venait à espionner ses sites. Cette nébuleuse procède, à chaque, fois à la mutation de ses sites et au changement de son appellation. En tout état de cause, les services de sécurité, chargés de la lutte antiterroriste en Algérie, se sont engagés, eux aussi, dans la guerre contre le cyberterrorisme.