Une convention a été signée entre l'administration pénitentiaire et la direction de la formation professionnelle. Le secteur de la formation professionnelle à Bouira n'arrête pas de faire ses preuves en matière de perfectionnement. Après avoir donné une chance aux femmes aux foyers, la Direction de la formation professionnelle procède à l'élargissement de son champ d'action en prenant en charge la formation et la qualification des détenus. Une convention a été signée entre l'administration pénitentiaire et la Direction de la formation professionnelle (DFP), en vue d'exploiter la période de détention, afin que cette frange puisse bénéficier de la formation. D'autres conventions de grande importance ont été établies entre la DFP de Bouira avec d'autres organismes. Le but est d'améliorer la qualité de la formation et d'ouvrir les portes aux stagiaires afin de découvrir et de connaître les mécanismes relevant de leur domaine de formation. A cet effet, un accord a été conclu avec une société algéro-canadienne des infrastructures de base (Sacib). La convention porte principalement sur le recrutement de 2500 diplômés de la formation professionnelle dans les métiers du BTP et les branches similaires. Et dans le cadre du soutien des stagiaires dans leur parcours de création d'entreprise, la DFP a signé une convention avec l'Ansej, ainsi que la Chambre d'artisanat et des métiers de la wilaya de Béjaïa en collaboration avec celle de Bouira, qui ont donné main forte pour aider les jeunes entrepreneurs, activant dans le domaine de l'artisanat, l'agriculture et les métiers manuels. Il reste l'option d'orientation. Pour cela, des conventions ont été déjà signées avec plusieurs directions, à savoir l'Angem, Ansej, PME/PMI, la Chambre d'artisanat et de l'agriculture. Des cadres ont été désignés par l'Angem et l'Ansej, au niveau des structures de la formation professionnelle pour assurer la tâche de sensibilisation et d'orientation en faveur des stagiaires afin de relever tous les obstacles que rencontrent ces derniers, dans leur projet de créer leurs propres entreprises. Par ailleurs, dans le cadre de la lutte contre l'analphabétisme, la DFP et l'ONA ont conclu un accord pour prendre en charge les personnes sans aucun niveau scolaire ou ayant un niveau réduit. Comme il est à souligner que la rentrée de la session du mois de février qui a eu lieu hier, a connu un nombre important de nouveaux inscrits (3355 stagiaires). Ce qui porte le nombre total de stagiaires qui sont répartis à travers les 26 établissements, à 19.507.