Les chiffres d'Algex confirment les statistiques sur les exportations données par le Cnis. Un journée d'information sur les cadres incitatifs à l'exportation se tient aujourd'hui au siège de l'Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex). Cet événement est organisé en collaboration avec le ministère du Commerce et la Cagex (Caisse d'assurances et de garantie des exportations) pour examiner les cadres incitatifs à l'exportation. Il aura aussi pour objectif d'informer les opérateurs économiques exportateurs des nouvelles dispositions incitatives pour mieux exporter. Il faut dire que les exportations algériennes connaissent une évolution positive régulière et constante. En augmentation de 11,1% en janvier 2008 comparé à janvier 2007 selon le Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis), celles-ci avaient enregistré, en 2007, une hausse non négligeable de 4,4% par rapport à 2006. Les chiffres communiqués par Algex (Agence algérienne de promotion du commerce extérieur) à L'Expression font apparaître une augmentation de près de trois milliards de dollars en 2007 atteignant un total de 57,018 milliards de dollars. Ces chiffres sont à comparer avec l'année 2006 qui affiche un montant de 54,613 MDS de dollars pour la globalité des exportations. Le total des exportations hors hydrocarbures (HHY) a atteint en 2007, 1,313 milliard de dollars contre 1,157 enregistré en 2006. La nouvelle dynamique insufflée à ce secteur a permis d'enregistrer régulièrement, chaque année, une tendance haussière, bien que modeste, des exportations HHY pour atteindre le taux appréciable de 13,49%. Parmi ces exportations, l'on relève en 2007, selon Algex, une hausse de 22,4% par rapport à 2006 pour les produits semi-finis, une hausse de 18,83% dans l'agroalimentaire et le niveau de 3,58% pour les biens d'équipements et produits industriels. La nouvelle politique commerciale du pays se caractérise par diverses (et nombreuses) mesures incitatives. Parmi les facilitations à l'export déployées, on peut citer les facilitations douanières et portuaires ainsi que la multiplicité des postes de contrôle phytosanitaires pour l'expédition des produits agricoles dominés par la datte. A ces incitatifs à l'exportation, viennent s'ajouter d'autres mesures connexes qui tendent à faciliter l'exportation et des procédures de simplification ont été instituées. Elles sont opérationnelles aussi bien dans les ports et aéroport, aux frontières terrestres, que dans les circuits administratifs qui sont impliqués en amont ou en aval du processus d'exportation. Il y a lieu de souligner que ces derniers circuits cités sont accusés (souvent à raison) de goulots d'étranglement aux initiatives d'exportation. Un allégement de certaines procédures douanières sont venues conforter ces nouvelles mesures dont l'exonération des droits de douane pour nombre de produits. Pour ce qui est des facilitations portuaires, pour rappel, plusieurs mesures ont été mises en oeuvre par l'Entreprise portuaire d'Alger (EPAL). Elles portent, notamment sur l'affectation d'un magasin aménagé pour recevoir, en priorité, les marchandises destinées à l'exportation, d'une superficie de 1000 m², et d'un terre-plein de 1.862 m² pour la mise à quai des marchandises exportables. Ces appréciables décisions s'accompagnent d'une franchise de 10 jours pour le paiement des frais d'entreposage et d'emmagasinage avant l'embarquement des marchandises d'origine algérienne destinées à l'exportation. Le contrôle phytosanitaire n'est pas en reste et les produits agricoles peuvent être exportés à partir de pas moins de 27 postes frontaliers officiels (8 aéroports, 11 ports maritimes, 8 postes frontières terrestres).