La date et la forme de la protestation seront arrêtées par les syndicalistes après la tenue des deux rencontres, les 17 et 31 du mois en cours. Les syndicats autonomes maintiennent la protestation. Une autre action a été décidée pour la deuxième semaine du mois d'avril. C'est ce qu'a annoncé, hier, à L'Expression, le Dr Merabet, porte-parole de la Coordination des Syndicats autonomes, également secrétaire général du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp). La date et la forme de ce mouvement seront arrêtées après la tenue des deux rencontres, les 17 et 31 du mois en cours. «Nous aboutirons à une date précise après consultation des bases respectives de chaque syndicat», précise notre interlocuteur. La décision a été prise lors de la réunion tenue, dimanche dernier, par les treize organisations regroupées au sein de la coordination puisque le syndicat des paramédicaux a officiellement rejoint la coordination. «La protestation est un choix qui nous est imposé», lance le Dr Merabet. Il déplore ainsi l'absence de dialogue de la part des pouvoirs publics. «Nos revendications restent toujours en suspens. Bien que des déclarations sont faites par les différents ministres quant à leur disponibilité au dialogue, nous n'y voyons rien matériellement et sur le plan pratique», regrette le secrétaire général du Snpsp. Il rappelle, à ce propos, que les syndicats autonomes avaient déjà déposé, le 6 octobre 2007, une lettre de doléances avec demande d'audience au niveau de la chefferie du gouvernement, mais elle est restée lettre morte. En outre, les représentants de la coordination souhaitent unir leurs actions avec l'Intersyndicale de la Fonction publique pour faire aboutir leurs revendications. «Nous pouvons fédérer dans le cadre de l'action syndicale», dit-il encore. Il convient de rappeler que la coordination a déjà observé une grève de trois jours dans la Fonction publique, les 24, 25 et 26 février dernier. Un mouvement suivi à 80%, selon ses initiateurs. Les grévistes réclament la révision de la nouvelle grille des salaires, rejettent les statuts particuliers et revendiquent l'ouverture d'un dialogue sérieux avec les pouvoirs publics. «Nos revendications dépassent aujourd'hui le cadre des tutelles. C'est à la direction générale de la Fonction publique de répondre à ces doléances», estiment les syndicalistes de la Fonction publique.