Les villageois et les habitants des hameaux de la commune d'Aït Aïssa Mimoun, dans la daïra de Ouaguenoune au nord du chef-lieu de wilaya ne décolèrent plus. Ils viennent de saisir par écrit le wali, le chef de daïra et le président de l'APC, comme ils ont vu le P/APW à propos de ce problème de taille selon eux. Ces villageois affirment que les vendeurs d'alcool, qui sont des vendeurs occasionnels et sans autorisation, ont envahi les lieuxdits: Tiplakine, Lemdhamar et Agouni. Selon le comité de village ayant pris attache avec notre bureau de Tizi Ouzou, «ce sont pas moins de dix bars et autres débits de boissons alcoolisées qui, en sus, ramènent ou attirent des femmes de petite vertu». Cela provoque du tapage nocturne, des bagarres et plus grave, la vente de stupéfiants, des agressions et autres incitations à la violence et à la débauche. Les villageois ont insisté sur le fait que cela a un impact négatif sur la jeunesse. Ce qui tend à expliquer la délinquance et l'échec scolaire alarmant. Les villageois ont tenu à faire savoir que ces lieuxdits sont des localités abritant des domiciles et habitations privées. Ce qui menace de porter atteinte à la réputation de la région. Selon les membres du comité de village d'Oumlil «pas moins de 27 lieux de vente d'alcool et autres bars existent sur 23km». Le président de l'APC qui a reçu et à plusieurs reprises des délégations de villages, n'a rien trouvé d'autre à dire que «nous verrons ce que nous pourrons faire!» Aussi, les villageois se rabattent sur le président de l'APW qui a promis de transmettre en mains propres au wali leurs doléances. Demain, le comité de village d'Oumlil se réunira et décidera des actions à mener au cas où les autorités locales s'enferment dans le silence. Les villages de Kabylie n'en peuvent plus et ont décidé de lutter contre ces atteintes aux bonnes moeurs. Après la gare de Maâtkas sise sur le CW 128 et Yakouren c'est au tour des gens des Aït Aissa Mimoun de s'élever contre ces commerces! Las d'attendre l'intervention des autorités, ils disent ne plus pouvoir patienter et menacent de faire justice en brûlant s'il le faut ces baraques improvisées!