«Nous détenons 3% du marché de l'automobile algérien.» Depuis quelques années, le marché automobile connaît une rude concurrence entre les opérateurs. En intégrant le groupe Ival, M.Mohammed Bairi a donné un nouveau souffle à cette marque qui a souffert de l'échec de ses précédentes représentations en Algérie. Vous avez créé l'événement en vendant un très grand nombre de véhicules l'année précédente. Quelle est votre évaluation du marché de l'automobile, pour l'année 2007? Je pense que le marché de l'automobile qui a, au cours de cette l'année, enregistré des résultats probants, va continuer à croître. Particulièrement dans le courant de l'année 2007, où une dynamique économique formidable est désormais enclenchée. Je suis, quant à moi, convaincu que le marché de l'utilitaire reste intimement lié à l'économie du pays, notamment par rapport aux nouveaux projets titanesques qui sont lancés par les plus hautes autorités du pays, et où l'utilitaire trouvera, sans aucun doute, sa parfaite expression. D'où nos prévisions optimistes qui donnent ce segment du marché en croissance et non en décroissance, comme c'est le cas pour les véhicules de tourisme. Nous avons remarqué, au cours du dernier Salon international de l'automobile, que votre stand était largement visité par les jeunes. Comment expliquez -vous cette grande affluence de leur part? Pour votre information, je dirais que 60% de nos clients sont des jeunes. Ces derniers s'intéressent aux véhicules utilitaires afin de monter leur affaire commerciale ou même pour le transport. En outre, 1% des demandes d'achat de véhicules viennent des jeunes dans le cadre du dispositif de l'Ansej ou de la Cnac. De notre côté, nous leur facilitons la tâche en ce qui concerne les formulaires et tout ce qui est administratif, plus la vente du véhicule avec toutes les garanties, à savoir, la pièce de rechange et le service après-vente. Cependant la plus forte demande est faite pour les véhicules touristiques car comme vous le savez nous sommes le distributeur exclusif de la marque italienne, à savoir Fiat. Chaque année nous ramenons nos nouveaux modèles, notamment à l'occasion du Salon de l'automobile. Pour cette édition, deux véhicules ont été présentés à savoir la Fiat 500 (version sport et classique) et le nouveau Fiorino. Ce dernier est le fruit d'une coopération industrielle entre Fiat et PSA. Ainsi, ces deux modèles automobiles, restylés signent un nouveau départ de Fiat qui compte satisfaire, désormais, une clientèle algérienne de plus en plus exigeante. Quelle est alors la politique de redéploiement de Ival sur le continent africain, particulièrement au Maghreb et en Algérie? Nous tenons toujours à satisfaire sa clientèle. Notre règle est donc celle de répondre à ses exigences de fiabilité et de qualité. Ce qui explique, d'ailleurs, la forte demande des utilitaires qui associent merveilleusement le confort d'une vraie berline et la fonctionnalité professionnelle. Le groupe Ival se donne ainsi les moyens d'une offensive commerciale conséquente. Quels sont les objectifs de Ival pour les prochaines années? Je dirais que nous réservons de belles surprises au consommateur algérien, notamment en termes de nouveaux produits. Dans quelque temps, nous lancerons d'autres véhicules d'une autre marque qui sera une exclusivité sur le marché algérien. Je pourrais dire que le consommateur algérien sera certainement séduit par ces produits, car nous lui garantirons la robustesse, la qualité et l'esthétique. Je n'en dirais pas plus jusqu'au jour du lancement, comme on a déjà fait avec Fiat 500 et le nouveau Fiorino.