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«Je suis musulmane et je le revendique»
DANS UN ENTRETIEN À EL KHABAR, FADELA AMARA DECLARE
Publié dans L'Expression le 06 - 04 - 2008

A propos de ses origines algériennes, la ministre française n'a pas caché sa fierté de défendre la nationalité que portent toujours ses parents.
Quel regard portent les Algériens sur Fadila Amara? En Algérie, la secrétaire d'Etat française, chargée de la Politique de la ville dans le gouvernement Fillon, est connue comme présidente de l'association, «Ni Putes Ni Soumises». Sans plus. Or, dans un long entretien publié jeudi par notre confrère El Khabar, cette ministre franco-algérienne dévoile tous ses secrets concernant son grand attachement à ses origines algériennes et à sa religion musulmane. «Je suis musulmane. J'applique les cinq fondements de l'Islam. Je suis pratiquante dès mon jeune âge. Je fais mon devoir religieux et je fais la prière. Comme toutes les musulmanes et musulmans je jeûne durant le mois de Ramadhan. Franchement, je ne supporte pas la vie loin de mon côté religieux. J'ai toujours besoin de ce coté dans ma vie aussi bien personnelle que professionnelle. C'est l'éducation que mes parents m'ont imprégnée depuis mon enfance. Ma famille et moi célébrons chaque année toutes les fêtes musulmanes», a-t-elle dévoilé. Et de rajouter avec fierté, qu'elle a toujours assumé son choix d'être musulmane. «Depuis mon entrée dans le monde des associations et de la politique, je n'ai jamais caché que je suis musulmane pratiquante, mais cela reste une affaire personnelle et ne m'empêche pas d'être laïque en politique.» A propos de ses origines algériennes, la secrétaire d'Etat française n'a pas caché sa fierté de défendre la nationalité que portent toujours ses parents. Par la même occasion, elle exprime les sentiment ressentis lors de sa dernière visite en Algérie en compagnie du président français Nicolas Sarkozy. «Franchement, je n'ai eu aucun sentiment négatif, mais j'ai ressenti de la fierté en foulant l'aéroport d'Alger. Comment ne pas l'être alors que je retourne à mon pays en tant que ministre. Le plus étrange est que c'est le président français qui m'a présentée au président Bouteflika, et j'ai saisi cette chance afin de lui transmettre le message d'amour et de considération que lui a envoyé mon père». Pour prouver son attachement à son «algérianité», Fadila Amara confirme qu'elle n'a rien oublié des coutumes et des traditions du pays de ses ancêtres. Elle retire, même qu'elle parle la langue arabe en plus de sa langue d'origine: le kabyle. «Même si je ne maîtrise pas parfaitement les deux langues, je comprends bien ce qui se raconte soit en arabe ou en kabyle. Mes parents trouvent des difficultés à s'exprimer en français, ils me parlent souvent en Kabyle. Le plus important est de trouver un moyen pour faire passer le message.» Son côté musulman et ses traditions algériennes d'une part et sa naissance et sa culture occidentale de l'autre ont fait de Fadéla Amara une femme de combat et de lutte pour les démocraties individuelles. Cela sans changer d'un iota ses principes. Elle raconte ses premiers pas dans le monde de la politique: «J'ai commencé à militer alors que je n'avais pas plus de 14 ans, et cela après avoir perdu un de mes frères, Abdelmalek, lors d'un accident de voiture. Je me rappelle bien que l'un des agents de police venus enquêter, a insulté ma mère en la poussant avec violence. Il lui a crié: "Les bougnoules ne peuvent pas gouverner ici dans notre pays", devant un grand nombre de gens du quartier venus nous soutenir. A ce moment, j'ai ressenti un drôle de sentiment et je me suis dit dans mon for intérieur: mais dans quel pays vivons-nous?! J'ai alors décidé de militer contre toutes les formes de racisme en France», rapporte le même journal. S'agissant de l'association qu'elle présidait, Fadéla Amara estime que son but était de défendre toutes les libertés en général et la liberté de la femme en particulier. Elle défend le principe que chaque être humain vit au sein de sa société librement et d'une manière la plus démocratique possible.
«J'ai essayé de me dresser contre tous ceux qui tentent d'instrumentaliser les religions à des fins politiques, à leur tête les associations islamiques.»


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