Les «malheureux» attributaires des 216 logements de la Cité des 750 logements au Gué de Constantine ont élevé d'un cran leur protestation. Ces citoyens, qui se disent spoliés de leurs logements, ont tenu, hier, un «sit-in» de protestation, une énième action, devant le siège de l'APC de Gué de Constantine. L'objet de cette vive protestation est «la non-application d'une décision de justice» prononcée le 18 février 2002 par le tribunal d'Hussein Dey, par le juge des affaires urgentes. Depuis, plus rien... L'Association des attributaires légaux désignés en 1990, soit il y a 18 ans, ont déposé hier matin, après un rassemblement, une lettre de protestation auprès du président de l'APC, Kaïdi. Ce dernier, se propose de régler ce problème «à l'amiable» selon Mohamed Asloun, président de l'Association. Selon celui-ci, les locataires lésés ont demandé aux services de contrôle des baraquements illicites (plus de 10.100 au Gué de Constantine), de lier leur cas à celui des bidonvilles, du moment que les logements squattés avaient été occupés en 2001 avant même leur finition. Les logements squattés ont même fait l'objet de vente à d'autres squatters! Les attributaires légaux se questionnent sur la délivrance de documents civils comme les certificats de résidence, des quittances de Sonelgaz en règle, de la Seeal, ceci sans habiter un «domicile fixe officiel».