Il découle des recommandations des Assises nationales du tourisme, tenues en février dernier. «Je préfére l'Algérie». C'est le slogan du sixième Salon du tourisme Siaha 2008, qui se tient à Oran, à partir d'aujourd'hui et ce, jusqu'au 19 du mois en cours. Une soixantaine de participants prennent part à cette énième édition, dont les plus grandes enseignes nationales, telles que Algérie Télécom, Air Algérie, Métro d'Alger, Agence nationale de l'artisanat, Office du tourisme, agences de voyages et de tourisme. Le Siaha 2008, découle, selon ses organisateurs, des recommandations des Assises nationales du tourisme, tenues au mois de février dernier. Cela dit, les organisateurs, argumentent que la manifestation d'Oran, se veut être un prélude pour la mise en valeur et la professionnalisation du tourisme d'ici à l'horizon 2025 dont les objectifs tracés par le département de Chérif Rahmani sont, désormais connus. Il s'agit, selon les responsables d'Astra communication, d'attirer les touristes algériens qui choisissent annuellement les terres étrangères. Les bilans sont là. Durant la saison estivale de l'exercice écoulé, pas moins de 2 millions d'estivants ont opté pour la Tunisie. En plus de cette perspective, le département de Rahmani, qui inscrit dans la durée, la renaissance du tourisme, est en passe de mettre une panoplie de dispositions en vue d'intéresser davantage les nationaux résidents à l'étranger. Deux paramètres indissociables sur lesquels misent les organisateurs de la 6e édition du Siaha 2008. C'est pourquoi, la tenue de cette manifestation inscrit, dans ses objectifs, en amont et en aval, l'implication, à la fois directe, de manière agissante et conséquente des professionnels en la matière. C'est-à-dire complicité des transporteurs, des agences de voyages, des hôtels et tous les opérateurs dans la renaissance du tourisme. Le tourisme à Oran se taille la part du lion en la matière. Sept wilayas en constituent le pôle du tourisme de l'Ouest. Le seul et unique point noir du tourisme à Oran, est le déversement des eaux usées dans la baie et les solariums. La plage Saint Germain (Aïn El Türck), a été fermée l'année passée. Cette dernière vient de bénéficier d'une station de relevage. Aussi, l'insalubrité publique a été, depuis plusieurs mois, le centre des préoccupations des autorités locales. Pour pallier à ces insuffisances, un montant de 170 millions de dinars a été débloqué cette année pour préparer au mieux la saison estivale, apprend-on de M.Derragui, directeur du tourisme de la wilaya d'Oran. En matière d'élaboration des plans d'aménagement des plages, la wilaya d'Oran connaît un flagrant retard. Seules deux communes côtières, Gdyel et Mers El Hadjadj, ont finalisé leurs plans alors que la wilaya d'Oran compte au total 29 plages. Le plan d'aménagement consiste à la définition des parties à concéder. Les solariums et les parkings qui ont été concédés ont, depuis plusieurs années, posé des problèmes à Oran.