Le groupe Algérie Télécom a, depuis hier, baissé ses prix pour l'Internet à haut débit (Adsl) de 50%. C'est ce qu'a déclaré, hier, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Boudjemaâ Haïchour, lors d'une cérémonie célébrant la Journée nationale de l'Internet, instituée récemment et coïncidant avec le 20 avril de chaque année. La baisse des prix de l'Adsl fait d'Algérie Télécom le groupe le moins cher dans les pays du Maghreb et parmi les plus abordables au monde en matière d'Internet. Boudjemaâ Haïchour a souligné que «1541 communes à l'échelle nationale sont équipées d'Adsl.» L'objectif de son département est de couvrir l'ensemble du territoire national. La réduction des prix d'accès à l'Internet a touché aussi les entreprises. Il a indiqué, à l'occasion de sa présence à l'Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (Usthb) que «l'Internet à haut débit sera aussi présent dans les facultés des universités algériennes.» Ce qui permettra aux étudiants et aux chercheurs d'avoir un accès direct aux nouvelles découvertes et connaissances dans le monde. Dans ce sens, Boudjemaâ Haïchour a indiqué que «30.000 professeurs de l'enseignement supérieur seront dotés d'un PC avec un modem Adsl à un prix raisonnable». Par ailleurs, il a souligné que le projet de la téléphonie cellulaire de troisième génération (3G) est en cours d'élaboration. Le ministre a déclaré qu'un «appel d'offres international, assorti d'un cahier des charges, sera lancé prochainement.» La téléphonie mobile de troisième génération va permettre l'accès à l'Internet à partir d'un portable configuré à l'image et au son, ainsi qu'aux chaînes de télévision satellitaires. Concernant l'identification de puces anonymes, le ministre des TIC a estimé qu'il est nécessaire de renouveler l'échéance fixée pour l'opération. Cette échéance est fixée pour le 1er mai prochain. Il a précisé, toutefois, que la décision de prolonger le délai est du ressort de l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications. L'application de la décision de suspendre les puces téléphoniques non identifiées concerne plus de 5 millions d'abonnés, tous opérateurs confondus, selon le directeur général de Watanya Télécom Algérie (WTA), Joseph Ged. Les représentants des entreprises de téléphonie mobile ont indiqué, récemment, qu'ils ne possédaient pas les moyens pour satisfaire les milliers de clients qui se présentent quotidiennement à leurs points de vente et distributeurs pour régulariser leur situation. A la fin de février dernier, le président du conseil de l'Artp, Mohamed Belfodil, avait demandé aux opérateurs de téléphonie mobile d'identifier, avant la fin du mois d'avril, l'ensemble de leurs abonnés. L'Algérie compte actuellement quelque 28 millions d'abonnés de la téléphonie mobile contre 86.000 en 2000.