Quatre terroristes se sont rendus aux forces de l'ordre au cours de la semaine écoulée dans la région de Boumerdès. Selon nos sources, ces repentis activaient dans le massif de Sidi Ali Bounab. Les forces de l'ordre les ont pris en charge dans la région sise entre Tadmaït et Naciria, plus exactement au lieudit Berridj. Ces activistes se sont rendus avec leurs armes: deux kalachnikovs, un pistolet automatique et un fusil de chasse. Deux d'entre eux sont originaires de Bordj Menaïel et seraient montés au maquis en 2004. Les deux autres sont originaires de Sidi Daoud dans la daïra de Baghlia et auraient rejoint le maquis depuis la fin des années 1990. Des sources affirment que la plupart des groupes semblent avoir fui la wilaya et seraient «passés» du côté de la région nord-ouest de la wilaya de Bouira, principalement le massif de Beggas et celui de Lalla Messaâd. D'autres sources affirment que «les maquis au-dessus de la région de Ben Haroun, jusqu'au lieudit Oued Soufflet englobant la forêt au-dessus de Ben Haroun et de l'autre côté au-dessus de Lahguiat en allant vers Zbarbar, semblent être des refuges pour certains éléments armés». Traqués, les terroristes ne sont plus en mesure d'imposer leur diktat et sont sur la défensive après avoir longtemps été «offensifs» surtout avec les pauvres villageois désarmés et isolés. Les forces de sécurité pour leur part, exploitant les renseignements fournis par les citoyens, sont en train de mener une lutte au finish avec les groupes de soutien. Ce faisant, les forces de sécurité font tarir les sources de renseignements et d'approvisionnement des terroristes et les groupuscules n'ont plus désormais que leur connaissance du terrain pour agir. Ce qui, évidemment, les rend plus vulnérables.