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De l'absurdité humaine
EL HOUAT OUA EL QASR DU TRC OUVRE LA COMPETITION
Publié dans L'Expression le 27 - 05 - 2008

La pièce El Houat Oua El Qasr (Le pêcheur et le palais), une production du Théâtre régional de Constantine (TRC), a ouvert, avant-hier au Théâtre national algérien (TNA) Mahieddine-Bachtarzi, la compétition entrant dans le cadre du Festival national du théâtre professionnel.
Adaptée par Omar Fatmouche, d'après le roman éponyme de Tahar Ouattar, et mise en scène par Azzedine Abbar, la pièce aborde l'histoire de Ali le pêcheur (Kamel Ferrad). Un jour, il apprend que sa majesté le roi a eu la vie sauve suite à un danger mortel. La populace n'a pas bougé le petit doigt pour le féliciter, hormis le pêcheur. Fort content de la guérison du monarque, Ali prend l'initiative d'aller le voir. Mais l'art des bienséances veut qu'on ne puisse se rendre chez quelqu'un sans qu'on lui apporte un cadeau.
Et pour le roi, c'est une offrande qu'il lui faut. Un jour, alors qu'il était livré à son métier, il pêche un poisson fabuleux (Nejla Terli), qui ressemble à une sirène venant droit du pays des houris. Ça sera donc le cadeau du roi. La fabuleuse trouvaille! Il faut le faire, et en avoir l'audace! Mais cela demeure insuffisant, car encore faut-il que la sirène consente à ce désir. Cette dernière, après avoir fait part de ses conditions, accepte son statut d'offrande au roi. Toutefois, avant d'entamer son périple, Ali le pêcheur décide de demander aux gens de son village s'ils ont une offrande à envoyer au roi. Naïf qu'il était, tout le monde l'a raillé. Croyant dur comme fer à la justesse de son idée, il part alors vers le palais royal, en emportant avec lui sa sirène. Chemin faisant, il passe par plusieurs villages. Dans chacune des cités, il s'arrête et demande si la population veut remettre un cadeau au roi. Si les réponses sont diverses, les situations qu'il rencontre ne le sont pas moins. Il découvre, en effet, les misères de la terre et tout un chapelet de caractéristiques humaines qui s'égrènent une par une: la lâcheté, le mépris, la cupidité, la naïveté, l'absurdité...
La pièce fixe une lumière intense sur le fossé quasi éternel (?) séparant le pouvoir politique du peuple. La lutte est d'autant plus féroce que le citoyen n'a jamais été satisfait. Et le fossé séparant les deux parties s'élargit davantage à mesure que s'accumulent les exigences insatisfaites de la plèbe. Aussi, abstraction faite de cet aspect combien important, force est de constater que le noyau dur de la pièce réside dans le combat sempiternel entre le Bien et le Mal. Deux forces inconciliables qui constituent le paradigme de toutes les philosophies, voire de la pensée humaine de manière générale.
Notons enfin que la pièce doit son succès aussi bien à la scénographie réalisée par Abdelhalim Rahmouni, qu'au jeu des comédiens, à l'instar de Atika Bellazma, Allaoua Zermani, Mohamed Tayeb D'himi et les autres.


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