Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni est revenu, hier, sur les événements de Berriane et d'Oran, en marge de l'installation de Brahim Merad, ex-wali de Tiaret, en qualité de wali de Boumerdès. Au sujet des émeutes qui ont marqué la ville d'Oran, la semaine passée, le ministre de l'Intérieur soulignera que ce n'est pas la première fois qu'on assiste en Algérie ou ailleurs à de telles manifestations anodines. «Ces événements ont une relation directe avec le sport et le système réglementaire régissant le football» a-t-il affirmé. Le traitement de ce genre de violences «appelle des dispositions spéciales qui seront élaborées prochainement», conclura le ministre. A propos des événements de Berriane, M.Zerhouni a fait quelques mises au point. Aussi, a-t-il nié catégoriquement quelques déclarations qu'il aurait faites la veille à Annaba et rapportées par «une certaine presse», sans toutefois la citer. Sur sa lancée, le ministre n'a pas manqué de descendre en flammes les journalistes auteurs de ces écrits. «Les propos qui m'ont été attribués ont été altérés par manque de professionnalisme...», expliquera Zerhouni. Et d'ajouter: «On ne connaît pas à ce stade de l'enquête, qui se poursuit d'ailleurs, l'identité ou les références des auteurs des manipulations constatées à Berriane, car on n'a pas suffisamment de données pour confirmer s'il s'agit d'Algériens vivant à l'étranger ou d'étrangers, et encore moins d'ONG étrangères.» Cela étant, le ministre a réitéré sa thèse qu'il y a eu des manipulations visant à monter la communauté mozabite contre les malékites et vice versa, à travers l'émission de tracts incitant à la violence. A cet effet, la cellule de lutte contre la cybercriminalité de la gendarmerie a arrêté un groupe de personnes et saisi des ordinateurs contenant des références concernant des contacts à l'étranger.