Ce programme prévoit également la création des autorités de régulation. Une convention de partenariat a été signée par Daho Ould Kablia, ministre délégué aux Collectivités locales et Wolfgang Plasa, chef de la délégation de l'Union européenne en Algérie. Les deux parties ont dégagé une enveloppe de 25 millions d'euros. Cette enveloppe est constituée de 20 millions d'euros du côté européen et le reste par les Algériens. «L'Algérie et l'UE ont toujours oeuvré dans le sens du rapprochement et du renforcement des liens», a indiqué M.Ould Kablia, à l'ouverture de cet atelier. Cette signature entre dans le cadre de la mise en oeuvre du programme des mesures d'accompagnement financières et techniques (Meda), l'atelier de démarrage d'un plan d'appui au secteur des transports a été organisé, hier, au siège du ministère des Transports. Pour sa part, M.Plasa a affirmé que l'Accord d'association, signé entre l'Algérie et l'UE en 2005, redéfinit la coopération entre les deux parties. Concernant ce programme d'appui, il a estimé que «l'UE met à la disposition de l'Algérie un projet d'une importance majeure lié aux transports dont le développement est une condition primordiale dans la croissance et l'entrée dans la zone de libre-échange». Le chef de la délégation de l'Union européenne en Algérie a souligné l'importance d'établir des liaisons efficaces dans l'espace euro-méditerranéen et l'intégration à la zone de libre-échange. Ce programme s'étalera sur plus de deux années. Il vise à accompagner le ministère des Transport dans la libéralisation du secteur. Il couvre tous les modes de transport (maritime, aérien et terrestre). Parmi les priorités dégagées par l'UE, figurent essentiellement la refonte du Code maritime algérien, l'appui à la mise en place des autorités portuaires et la planification des espaces portuaires pour améliorer les performances des unités d'exploitation. Ce programme prévoit, aussi, un grand nombre d'actions d'appui comme la création des autorités de régulation, la tarification, les systèmes d'information et le renforcement des professionnels du secteur. Ces procédures envisagent la réforme du secteur du transport et la réorganisation du système portuaire. Le programme s'intéresse aussi à la mise en valeur du réseau ferroviaire urbain et la libéralisation de l'activité aéroportuaire. Avec ces nouvelles mesures, les usagers peuvent espérer la fin du calvaire qu'ils vivent au quotidien. Il n'y aurait plus de place pour les bus non-conformes aux normes les plus élémentaires!