Six hélicoptères de combat ont pilonné intensément les endroits suspects vers l'aube de ce samedi. Une vaste opération de ratissage a été déclenchée hier matin, sur les massifs forestiers entre Béni Yenni et les Ouacifs. Six hélicoptères de combat ont pilonné intensément les endroits suspects vers l'aube de ce samedi. Les forces de l'ordre ont bouclé un large périmètre et installé des barrages de contrôle avant de dépêcher des détachements en patrouille dans le massif. Il semble que ce ratissage ait été déclenché à la suite des recoupements de renseignements faisant état de la présence d'un fort contingent terroriste infestant les régions de Bouira, Tizi Ouzou, Béjaïa et Boumerdès. Selon nos sources, ces phalanges guidées par leurs émirs devaient se rencontrer en ces lieux pour élaborer une nouvelle organisation des actions et des groupes afin de s'adapter à la nouvelle donne sécuritaire. Il est vrai que les forces de l'ordre ont depuis un temps asphyxié carrément les maquis. Ces émirs devaient ainsi plancher sur une nouvelle façon d'opérer face à cette réalité du terrain. Nos sources ajoutent que les éléments devant venir de Boumerdès ont été repérés dans le massif de Sidi Ali Bounab et accrochés près de Tadmaït où ils ont laissé un élément sur le terrain alors que le reste du groupe a pris la fuite. Comme l'on pense que les actes terroristes tant celui contre la caserne de la Garde républicaine près d'Alger que celui visant un convoi militaire près de Boumerdès, étaient en fait destinés à focaliser l'attention des forces de l'ordre en ces endroits et par la même garantir une certaine tranquillité au déroulement de cette rencontre terroriste. Les analystes affirment que les éléments armés du Gspc ont cependant commis une grossière erreur de stratégie en assassinant récemment à Aït Toudert, le patron d'un bar et son fils. A ces victimes les terroristes avaient demandé cinq cents millions de centimes, de quoi assurer, disent les mêmes sources, l'intendance des présents et en sus se faire un petit magot en passant. Pour revenir au ratissage, des habitants de la région affirment que «le vrai bilan n'est pas encore rendu public, mais la grande victoire pour ce qui nous concerne est le fait que ces criminels n'aient pas réussi à tenir leur réunion!» La Kabylie qui n'en peut plus, commence à voir le bout du tunnel. Les terroristes devront à l'avenir éviter cette région qui tend à devenir pour eux un tombeau.