«Les abattoirs doivent être contrôlés. La vente des viandes rouges et blanches est interdite à l'air libre. Les intoxications alimentaires guettent les consommateurs, notamment au niveau des endroits publics, tels que les restaurants et autres crémeries et laiteries». L'avertissement émane du premier magistrat de la wilaya. A l'approche des grandes chaleurs, et bien sûr, la saison des fêtes, le wali de Bordj Bou Arréridj, Abderrahmane Kaddid, vient de lancer, une campagne de sensibilisation et d'avertissement. Certes, toute vente de viande sans l'aval des services vétérinaires est interdite. Cependant, il y a lieu de souligner que dans les montagnes et les campagnes, la vente se fait dans les souks communaux à l'insu des autorités compétentes. Mais ce sont les restaurants de la RN5 qui seront visés par ce branle-bas de combat décidé depuis le 1er juin et qui se poursuivra jusqu'à la fin du mois de septembre. Tous les services concernés sont en état d'alerte. Les abattoirs de toute la wilaya feront l'objet de contrôle rigoureux. A titre d'exemple, l'abattoir de la ville de Ras El Oued est montré du doigt pour négligence en matière d'hygiène depuis que l'association de défense du consommateur a réussi à filmer l'édifice montrant des déchets jetés pêle-mêle aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du bâtiment. Une enquête a été ordonnée par le chef de l'exécutif. Aussi, pour que pareille situation ne se reproduise plus, des brigades de contrôle sillonneront les communes et bien sûr la RN5 par où transitent des millions de voyageurs, notamment en cette période de vacances, obligés de se restaurer dans les gargotes d'El Achir, Sidi Embarek, Mansourah et El Mehir.